Algérie


Adrar
Les manifestants interpellés mercredi dernier par les forces de l'ordre à Beni Ousken, dans la wilaya d'Adrar, ont été présentés hier devant le procureur de la République.Selon les témoignages des habitants, l'intervention de la police a tourné à l'affrontement, après avoir démonté la tente où s'abritaient les contestataires. Les habitants de ce bidonville érigé en 1970 protestent depuis près d'un mois contre «les maisons closes» installées, selon eux, dans leur quartier. «Si l'Etat veut garder ces maisons closes, qu'il les entretienne au moins. Les prostituées ne passent aucune visite médicale. De plus, ces lieux sont devenus une zone de transit de la drogue.On veut les éradiquer de notre région», insiste l'un des protestataires. Parmi les quinze accusés, se trouve aussi Mohamed Gasmi, l'un des leaders du mouvement antigaz de schiste à Adrar. Joint par téléphone, il raconte que la police l'a interpellé chez lui, pensant qu'il est l'un des instigateurs de cette protestation. «Nous sommes tous accusés d'incitation à attroupement», affirme Mohamed Gasmi. Ce dernier ignore si les autres accusés ont été libérés ou mis sous mandat de dépôt.




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