Ces derniers temps, on assiste à un remarquable changement de look au niveau des établissements commerciaux à Adrar.Pour ceux qui ont connu la capitale du Touat, ce n'était qu'une petite ville semi-oasis, caractérisée par une architecture de style néo-soudanais, ses grands espaces et ses rues non bitumées bordées d'arcades en pisé de couleur rouge abritant quelques commerces aux façades anonymes. Aujourd'hui, cette métropole des Ergs prend une nouvelle allure en s'alignant peu à peu avec ses cons?urs du nord du pays sur le plan de l'esthétique commerciale. Le centre-ville s'est complètement métamorphosé grâce à l'apparition de nouvelles constructions, notamment à extensions verticales et la disparition des habitations et petits commerces en «toub» (argile).Ces larges artères, très fréquentées de jour comme de nuit, jonchées de centaine de locaux commerciaux aux façades vitrées et éclairées où sont exposés divers produits allant de l'automobile et du mobilier à la confection et aux articles ménagers, électroménagers et divers. Adrar compte, aujourd'hui, dans les 100.000 habitants. Son tissu urbain a connu une extraordinaire extension avec un réseau routier de plusieurs dizaines de kilomètres.La ville a bénéficié d'une série de programmes de développement qui lui ont permis de se démarquer des autres villes du Grand Sud. Certes, car elle est passée graduellement de la vocation agricole et touristique à celle d'industrielle grâce aux nouvelles découvertes d'importants gisements fossiles dans son sous-sol. Elle a connu une réhabilitation considérable de la voirie, de l'électrification ainsi que la réalisation de plusieurs infrastructures et équipements socioéconomiques. Toutefois, le plus remarquable est, bien sûr, celui de l'investissement privé, principalement dans le domaine du commercial.Ce dernier est caractérisé par l'émergence de nouveaux commerces au style occidental et leur prolifération à travers les principaux quartiers de la ville. Un modèle de bisness qui vient se greffer aux anciennes habitudes des consommateurs locaux qui sont, en majorité, des Oasiens résidant dans les dizaines de ksours satellitaires.
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Posté Le : 19/11/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A A
Source : www.elwatan.com