Je pensais que le feuilleton de l'équipe nationale allait enfin se terminer avec la reconduction quasi certaine du toujours gagnant « Si Rabah », mais apparemment on devrait y tartiner encore'
D'abord parce que le sélectionneur le plus critiqué au monde veut renégocier son contrat, selon nos amis de Compétition. Il nous prend à rebrousse-poil en exigeant désormais qu'on le paye un peu plus que les 1 500 000 DA qu'il percevait à peu près jusque-là. Eh oui, Si Rabah a raison de réclamer plus de fric pour « services rendus » à la nation. Son bilan de la Coupe du monde est clinquant : deux défaites, un nul et zéro but marqué ! En cette période de préparation de la loi des finances 2011, le président de la FAF gagnerait à exiger de Saâdane qu'il rembourse ne serait-ce que son salaire du mois de juin. Au plan comptable, le sélectionneur national affiche un solde négatif sur toute la ligne. Cette mesure s'insérerait parfaitement dans ce qui est présenté comme étant de l'éco-patriotisme, version loi de finances complémentaire 2009. Voyez-vous, on n'est pas encore sorti de l'auberge Saâdane. Et voilà que Lakhdar Belloumi, plus connu pour sa classe sur le terrain que sur le banc des managers, fait une offre de service à Mohamed Raouraoua ! Lui qui coule des jours radieux au sein de l'association éponyme, n'est pas forcément contre le maintien de Rabah Saâdane pour peu qu'il soit son adjoint.Il l'a bien dit et même défendu dans nos journaux. Le talentueux Lakhdar a bien appuyé Si Rabah mais a osé une incursion dans sa surface de réparation en s'autodésignant presque comme l'adjoint idéal. « Il faut mettre un ancien international aux côtés de Saâdane », conseille Belloumi. Mais ce serait qui ' « C'est à L'hadj Raouraoua qui connaît tout le monde de désigner qui il veut (') c'est un appel de la patrie, nul ne peut le refuser », répond Lakhdar. On a compris, merci l'artiste. C'est promis, ta proposition n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd, même si Raouraoua se trouve en Afrique du Sud ! Non, mais soyons sérieux messieurs, il s'agit tout de même de l'équipe nationale. Un adjoint doit avoir un niveau qui lui permet de discuter les choix tactiques du sélectionneur. Il ne devrait pas être réduit à s'asseoir aux côtés d'un Saâdane somnolant sur le banc et attendre que l'arbitre siffle la fin du match. Si le métier de l'adjoint se limite à ce boulot qui plus est, très bien payé, alors tous les Algériens vont se bousculer devant le bureau de Raouraoua. C'est vous dire qu'il va falloir régler cette histoire d'adjoint. Et ce métier chômé et chichement payé chez nous fait saliver plus d'un. C'est la course au clocher ! Chaque jour, un ancien se présente sous un nouveau jour pour offrir ses « services » au nom de la patrie' Ils écument nos journaux à coups de déclarations de disponibilité et d'amour à Raouraoua, le grand manitou, le grand argentier de la FAF. Mais que pourrait franchement apporter Belloumi et tous ces anciens qui n'ont aucun diplôme ni réussi une performance sur le banc de touche d'un club 'Au fait, pourquoi ces techniciens qui attendent le feu vert n'ont jamais pensé prendre un club de D1 ou de D2 pour nous montrer de quoi ils sont capables ' Mystère. La réponse est simple : le poste d'adjoint, chez nous, est aussi valorisant et moins engageant que celui de chauffeur de ministre. C'est ce qu'a compris Belloumi.
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Posté Le : 06/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hassan Moali
Source : www.elwatan.com