Décédé dimanche dernier, des suites d'une longue maladie, à l'âge de 82 ans, l'artiste Sid-Ali Kouiret a été accompagné à sa dernière demeure au cimetière d'Oued-Erroumane, dans la banlieue d'Alger, en présence de nombreux cadres officiels de l'Etat, des artistes et compagnons de route et une foule venue très nombreuse.Décédé dimanche dernier, des suites d'une longue maladie, à l'âge de 82 ans, l'artiste Sid-Ali Kouiret a été accompagné à sa dernière demeure au cimetière d'Oued-Erroumane, dans la banlieue d'Alger, en présence de nombreux cadres officiels de l'Etat, des artistes et compagnons de route et une foule venue très nombreuse.Tout ce beau monde lui a rendu un ultime hommage à travers une cérémonie funéraire, dans une ambiance empreinte d'émotion, en présence du Premier ministre Abdelmalek Sellal, le wali d'Alger, Adelkader Zoukh, le directeur général de la Protection civile, Mustapha Lahbiri, et le président du Comité olympique algérien, Mustapha Berraf, ainsi que d'anciens ministres.Plusieurs amis et compagnons de longue date du défunt, dont Sid Ahmed Agoumi, Saïd Hilmi, Madani Naâmoun, Abdennour Chellouche, Rabah Lechaa ou encore Hassan Benzerari, tous très peinés suite à cette "immense perte", ont assisté aux funérailles de l'inoubliable interprète d'Ali, héros de L'opium et le bâton.Saluant la mémoire d'"un homme d'une grande générosité, d'une vérité exceptionnelle, qui aimait son métier", le réalisateur Moussa Haddad a souligné la valeur de symbole que représentait Sid- Ali Kouiret, "une pâte (d'acteur) formidable pleine de ressources, pour nous réalisateurs", a-t-il-dit. L'écrivain Amine Zaoui a, pour sa part, évoqué "la grande force" qui animait Sid Ali Kouiret dans "son rapport à la vie et à son métier d'acteur", mais qui est restée de son avis "peu exploitée comparativement au grand potentiel" professionnel du défunt.Dès l'annonce de son décès, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a regretté, dans un message de condoléances, la perte d'un "fervent nationaliste et un militant qui s'est distingué par son courage et sa bravoure au sein de la troupe du Front de libération nationale (FLN)...". Pour sa part, la ministre de la Culture, Nadia Labidi, avait salué le riche parcours artistique d'un acteur hors pair qui s'est "particulièrement distingué" en interprétant des rôles phares dans plusieurs films, "notamment sur la glorieuse révolution qui resteront à tout jamais témoins de son immense talent".Né le 3 janvier 1933 à Alger, le défunt avait marqué l'histoire du cinéma algérien dès les premiers moments de l'Indépendance nationale. Sid-Ali Kouiret avait fait ses débuts au théâtre dans les années 50 après avoir rencontré Mustapha Kateb qui dirigeait une troupe de comédiens.En compagnie de Mohamed Boudia, Hadj Omar et Missoum Nourreddine Bouhired, il rejoint, en 1958, la troupe artistique créée par le FLN pour sensibiliser l'opinion internationale au combat du peuple algérien contre le colonialisme. Après l'Indépendance, il obtient le premier rôle à l'écran dans l'adaptation pour la télé par Mustapha Badie de la pièce Les Enfants de La Casbah de Abdelhalim Raïs (1963), mais son rôle dans L'Opium et le Bâton (1970) d'Ahmed Rachedi, où il campe un jeune maquisard qui le consacrera au cinéma.Il a été également distribué dans Décembre (1971) de Mohamed Lakhdar Hamina, suivi de beaucoup d'autres films algériens et étrangers dont le Retour de l'enfant prodigue (1976) de Youssef Chahine et Destins sanglants (1980) de Kheiri Bichara. Le défunt a également joué dans deux adaptations de romans de l'écrivain Yasmina Khadra: Morituri réalisé par Okicha Touita en 2007, et Llob and co, une série réalisée par Bachir Derrais en 2012. Sa dernière contribution au cinéma sera sa participation, en tant que producteur, au film Mista, un long métrage réalisé par Kamel Laïche, sorti en janvier dernier.Tout ce beau monde lui a rendu un ultime hommage à travers une cérémonie funéraire, dans une ambiance empreinte d'émotion, en présence du Premier ministre Abdelmalek Sellal, le wali d'Alger, Adelkader Zoukh, le directeur général de la Protection civile, Mustapha Lahbiri, et le président du Comité olympique algérien, Mustapha Berraf, ainsi que d'anciens ministres.Plusieurs amis et compagnons de longue date du défunt, dont Sid Ahmed Agoumi, Saïd Hilmi, Madani Naâmoun, Abdennour Chellouche, Rabah Lechaa ou encore Hassan Benzerari, tous très peinés suite à cette "immense perte", ont assisté aux funérailles de l'inoubliable interprète d'Ali, héros de L'opium et le bâton.Saluant la mémoire d'"un homme d'une grande générosité, d'une vérité exceptionnelle, qui aimait son métier", le réalisateur Moussa Haddad a souligné la valeur de symbole que représentait Sid- Ali Kouiret, "une pâte (d'acteur) formidable pleine de ressources, pour nous réalisateurs", a-t-il-dit. L'écrivain Amine Zaoui a, pour sa part, évoqué "la grande force" qui animait Sid Ali Kouiret dans "son rapport à la vie et à son métier d'acteur", mais qui est restée de son avis "peu exploitée comparativement au grand potentiel" professionnel du défunt.Dès l'annonce de son décès, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a regretté, dans un message de condoléances, la perte d'un "fervent nationaliste et un militant qui s'est distingué par son courage et sa bravoure au sein de la troupe du Front de libération nationale (FLN)...". Pour sa part, la ministre de la Culture, Nadia Labidi, avait salué le riche parcours artistique d'un acteur hors pair qui s'est "particulièrement distingué" en interprétant des rôles phares dans plusieurs films, "notamment sur la glorieuse révolution qui resteront à tout jamais témoins de son immense talent".Né le 3 janvier 1933 à Alger, le défunt avait marqué l'histoire du cinéma algérien dès les premiers moments de l'Indépendance nationale. Sid-Ali Kouiret avait fait ses débuts au théâtre dans les années 50 après avoir rencontré Mustapha Kateb qui dirigeait une troupe de comédiens.En compagnie de Mohamed Boudia, Hadj Omar et Missoum Nourreddine Bouhired, il rejoint, en 1958, la troupe artistique créée par le FLN pour sensibiliser l'opinion internationale au combat du peuple algérien contre le colonialisme. Après l'Indépendance, il obtient le premier rôle à l'écran dans l'adaptation pour la télé par Mustapha Badie de la pièce Les Enfants de La Casbah de Abdelhalim Raïs (1963), mais son rôle dans L'Opium et le Bâton (1970) d'Ahmed Rachedi, où il campe un jeune maquisard qui le consacrera au cinéma.Il a été également distribué dans Décembre (1971) de Mohamed Lakhdar Hamina, suivi de beaucoup d'autres films algériens et étrangers dont le Retour de l'enfant prodigue (1976) de Youssef Chahine et Destins sanglants (1980) de Kheiri Bichara. Le défunt a également joué dans deux adaptations de romans de l'écrivain Yasmina Khadra: Morituri réalisé par Okicha Touita en 2007, et Llob and co, une série réalisée par Bachir Derrais en 2012. Sa dernière contribution au cinéma sera sa participation, en tant que producteur, au film Mista, un long métrage réalisé par Kamel Laïche, sorti en janvier dernier.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 08/04/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : IDIR AMMOUR
Source : www.lemidi-dz.com