Algérie

Adieu, Annie Fiorio-Steiner !


Le combat d'Annie Steiner (et des Algériens d'origine européenne ou autres comme l'Argentin Roberto Muniz) pour l'indépendance de l'Algérie a longtemps été méconnu, certainement parce que occulté.Le livre La moudjahida Annie Fiorio-Steiner : Une vie pour l'Algérie, de Hafida Ameyar, édité par «Les Amis de Abdelhamid Benzine» et paru en 2011, avait ôté un épais voile.
Décédée mercredi dernier à Alger, à l'âge de 93 ans, Annie Steiner a été inhumée jeudi au carré chrétien du cimetière El-Alia à Alger.
«J'ai d'abord aimé les animaux, ensuite les hommes et les femmes, qui étaient sous mes yeux, c'est-à-dire les pieds-noirs. Puis, j'ai compris qu'il y avait la masse des Algériens, des spoliés, des déshérités. C'étaient eux qui méritaient que je les aime totalement», dit Annie Steiner an page 141 de l'ouvrage de Hafida Ameyar.
«Chaque année, nous commémorons l'exécution de Fernand Iveton. Nous sommes très nombreux au cimetière. C'est bien, mais nous oublions les deux autres, Mohamed Ouennouri et Mohamed Lakhnèche. Et je dis : «Non, ils étaient trois, ne séparons pas ceux que la mort a unis» dit en page 59 du même livre celle qui est née Annie-Virginie-Blanche Fiorio, le 7 février 1928, à Marengo, près de Tipasa.
K. B.
[email protected]
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)