Vu l'importance de l'économie algérienne, les capitales européennes et à leur tête Paris, insistent, plus que l'Algérie, sur l'adhésion de cette dernière à l'Organisation mondiale du commerce, où nous pouvons dire que l'Europe voit l'Algérie comme une source de financement, ou ce qu'on peut appeler l'économie de la Banque.Après les dernières déclarations du président du groupe de travail de l'accession de l'Algérie à l'OMC, Alberto D'alotto, qui a dit, qu'il est venu en Algérie afin de discuter les possibilités et la façon dont ils doivent suivre, pour que l'Algérie puisse adhérer à l'Organisation mondiale du commerce dans les plus brefs délais. Outre, les différentes déclarations des experts du commerce européens à l'instar de l'expert français, Gérard Dupont, qui avait affirmé que la situation actuelle en Algérie est très appropriée pour son adhésion à l'OMC, mais cela peut compliquer un peu la situation des entreprises et institutions algériennes qui seront obligées de se soumettre aux lois imposées par l'OMC. Tous ces indicateurs procréent de nombreuses questions : ce qui se passera après l'adhésion ' De quoi bénéficiera l'Algérie de cette adhésion, et de quoi bénéficiera l'autre côté ' Ceux qui suivent l'économie de l'Algérie savent très bien que le principal pilier de l'économie algérienne ce sont les hydrocarbures et que les exportations en dehors de ce cadre, sont presque inexistantes. L'adhésion à cette Organisation veut dire passer vers le marché de libre-échange, et cela signifie que la catastrophe économique virtuel devient une réalité incontournable, parce qu'il s'agit de passer vers le marché de libre-échange qui veut dire d'une part l'ouverture totale du marché algérien aux produits européens, après la réduction des tarifs douaniers pour augmenter le volume du commerce international par ses principes. D'autre part, l'Organisation mondiale du commerce a imposé trois conditions de base pour y faire face, à savoir : la diversité des produits et des services industriels ainsi qu'?uvrer à la promotion des exportations vu que c'est une source vitale de devises, la construction et la mise en place des structures de réception (autoroutes, aéroports, ports, pièces de rechange) pour faciliter la réalisation de grands projets, et la signature des contrats de partenariats dans le cadre régional. En plus de fournir un soutien aux petites et moyennes entreprises comme une source de créativité en ce qui concerne le produit et la marque qui répondent le désir des consommateurs à l'échelle nationale et à l'échelle mondiale et enfin, la libéralisation du commerce extérieur. Ce qu'on est sûr de lui c'est que l'Algérie n'a pas affermé le tiers de ces conditions pour faire face à cette Organisation et encore moins à la rejoindre. L'autre question qui peut être posée, c'est pourquoi ils ont choisi cette période où l'Algérie est devenue «le pays à aisance financière», selon le ministre des Finances, Karim Djoudi où l'Algérie dispose actuellement de 200 milliards de dollars de réserves de change, en plus du prêt de 5 milliards de dollars accordé au FMI. De son côté, le docteur en économie, Fares Mesdour, a affirmé que le pays est le seul perdant de cette adhésion, soulignant, à cet égard, que l'Algérie va devenir un importateur plus que ce qu'elle est actuellement, parce qu'elle n'exporte rien hors hydrocarbures, et que ce dernier ne fait pas partie des accords de l'Organisation mondiale du commerce. Selon le même responsable, si l'Algérie adhère à l'OMC, elle va connaître le même sort que l'Egypte et elle paierait le même prix, sur le plan social et économique. Il est à noter que le 12e round des négociations multilatérales pour l'accession de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) se tient aujourd'hui le 31 mars et qui est consacré notamment à l'examen de la nouvelle mouture du rapport du groupe de travail chargé de l'accession de l'Algérie à cette institution mondiale et dont le dernier a été remis le 6 févier dernier. La nouvelle réunion examine également les réponses de l'Algérie aux questions additionnelles des membres du groupe de travail ainsi que le nouveau plan de réformes législatives transmis récemment par l'Algérie. Pour rappel, le groupe de travail de l'accession de l'Algérie a été établi le 17 juin 1987 et s'est réuni pour la première fois en avril 1998. Une offre révisée d'engagements spécifiques concernant les services a été distribuée en janvier 2013. La dernière offre révisée concernant l'accès aux marchés pour les marchandises a été distribuée en février 2013. L'examen multilatéral du régime de commerce extérieur est effectué sur la base d'un projet de rapport du groupe de travail. La onzième réunion du groupe de travail s'est tenue en avril 2013.
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Posté Le : 30/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nawel Hami
Source : www.lnr-dz.com