Algérie

Adhésion aux BRICS, l'Algérie obtient le soutien « ultime » du Brésil



Quatrième force économique en Afrique, l'Algérie a réussi à franchir les obstacles les plus ardus et à redresser ses finances et son économie, malgré les difficultés conjoncturelles.L'ambition du pays résonne désormais avec un monde économique plus élargi, plus attractif et plus inclusif. Ces perspectives positives placent l'Algérie dans une position excellente pour rejoindre, entre autres, le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), et viser une croissance économique plus soutenable grâce à sa stratégie nationale de développement local et régional. C'est ce qu'a affirmé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a répondu clairement et sans détour aux questions d'actualité récentes posées par les représentants des médias nationaux qu'il a rencontrés lors de son entrevue périodique, diffusée samedi soir sur les chaînes de télévision et stations de radio nationales.
Il a réitéré fermement son engagement en faveur de l'économie nationale et du citoyen, insistant sur l'impératif de s'adapter à la nouvelle structure de l'ordre économique mondial.
Le chef de l'Etat a soutenu l'impératif, dans le contexte actuel, de soutenir le rythme de développement du secteur industriel et des infrastructures pour atteindre ses objectifs d'autonomie économique et financière et réussir une expansion économique et commerciale plus élevée. Le Président Tebboune a évoqué le degré de mobilisation de l'Etat pour atteindre ces objectifs ambitieux, rappelant, les atouts économiques et jeunesses du pays pouvant lui faciliter l'adhésion aux BRICS. Une dynamique bien engagée. L'Algérie qui figure parmi les candidats favoris pour rejoindre cette coalition économique non-occidentale a déjà reçu le soutien de la Russie, de la Chine, de l'Afrique du Sud et du Brésil. « La Chine, la Russie, l'Afrique du Sud et le Brésil étaient en faveur de l'adhésion de l'Algérie au groupe des BRICS », a-t-il déclaré, balayant ainsi la rumeur sur l'éventuel rejet de la candidature de l'Algérie par le Brésil. L'Algérie mène depuis plusieurs mois une véritable offensive de charme pour pouvoir rejoindre les BRICS et compte bien défendre sa candidature, et tirer profit de la conjoncture actuelle.
Le président Tebboune a évoqué de façon explicite son attachement à rejoindre les BRICS, avec l'ambition de faire de l'Algérie un membre et un partenaire stratégique des cinq pays fondateurs de cette alliance. La question d'adhérer aux BRICS était, également, au menu de ces récentes visites d'Etat effectuées en Russie et en Chine avec lesquelles l'Algérie entretient des relations bilatérales étroites et multiformes. Lors de sa visite d'Etat dans le pays de l'Empire du milieu, le chef de l'Etat a annoncé que la Chine investira 36 milliards de dollars dans divers domaines. D'importants accords de coopération ont été conclus lors de ce déplacement. Un point lumineux dans les relations bilatérales entre les deux parties. « L'Algérie était prête à créer des joint-ventures avec la partie chinoise, relevant la nécessité de mener une étude minutieuse de tous les projets entre les deux pays, d'autant que nous amorçons aujourd'hui, l'étape d'industrialisation et d'établissement de partenariats développés », a-t-il déclaré.
La Chine va coopérer avec l'Algérie pour réaliser une ligne ferroviaire sur environ 6.000 km, qui arrivera jusqu'à Tamanrasset, facilitera l'exploitation des mines, stimulera le commerce et créera une dynamique économique au bénéfice des citoyens, a expliqué le chef de l'Etat lors de son entrevue. « Le renforcement du transport ferroviaire constituait le meilleur garant de développement dans le pays, notamment pour les régions du sud », a-t-il déclaré, annonçant le lancement d'un programme avec des partenaires chinois pour la réalisation de lignes ferroviaires sur environ 6.000 km. « Nous allons examiner ensemble les études avant de lancer les travaux », a-t-il ajouté.
Le président Tebboune a souligné l'importance de tels projets structurants pour renforcer « l'unité et l'intégrité nationales et permettent de promouvoir l'investissement dans les régions les plus éloignées du pays ». La priorité sera accordée, a-t-il précisé « aux projets de transport du phosphate vers le port d'Annaba sur une distance de 280 km et au projet de ligne reliant la mine de Gara Djebilet à Béchar sur plus de 800 km pour le transport du minerai de fer ».


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