Adekar (Béjaïa) - RÉHABILITATION DE LA STATION THERMALE D’ASSIF EL-HAMMAM: Lancement prochain d’une étude

Une étude pour la réhabilitation de la station thermale d’Assif El-Hammam dans la commune d’Adekar à Béjaïa sera bientôt lancée. L’annonce a été faite à l’issue de la visite du wali de Béjaïa, Ahmed Maâbed, dans cette importante station thermale du pays, située à quelque 60 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya.

Le chef de l’exécutif a eu à s’enquérir durant cette sortie sur le terrain, effectuée il y a quelques jours, sur “l'état de cette station très prisée par la population de la wilaya”, mais aussi des curistes qui viennent des quatre coins du pays. Il a estimé que cette station continue à fonctionner selon des méthodes traditionnelles alors qu’elle exige un plan de mise à niveau et de modernisation. C’est dans ce sens que le wali a demandé au président de l’APC d'Adekar, Samir Belaïd, d'engager une étude pour la réhabilitation et la modernisation de cette station thermale.

Il est vrai que Hammam Essalihine, comme on l’appelle, fait partie des plus importantes stations thermales de Kabylie, avec ses trois sources, faisant de ce hammam une destination incontournable pour un nombre important de visiteurs. Les fidèles de ces thermes et bains d’eau chaude à l’état naturel ont fait de la localité un véritable site touristique, créditant davantage les vertus médicinales du “hammam”.

On y vient de toutes les wilayas, plusieurs fois par an, pour soigner des problèmes d’arthrose ou de lombalgie (dos), mais aussi pour des maladies de la peau. Il y a même un bain naturel en plein air, qui a éclaté après un séisme.

Étonnamment, le curiste ne risque pas de tomber malade bien qu’il baigne dans une eau chauffée jusqu’à 50 degrés et en plein air.

Les curistes déplorent l’absence d’infrastructures d’accompagnement, d’aires de jeux pour enfants-on y vient souvent en famille-, de parkings et de routes adéquates. L’État n’a pas investi alors que le site reçoit des milliers, voire des centaines de milliers de visiteurs chaque année. Les habitants de la localité se sont mis à louer leurs maisons ce qui arrange les hôtes qui viennent passer une semaine ou deux en fonction de leurs moyens.

Pour avoir la version de l’APC d'Adekar, en sa qualité de maître de l’ouvrage, nous avons tenté de prendre attache avec le premier magistrat de cette commune, en vain.


Moussa OUYOUGOUTE