Adapter la formation universitaire au monde professionnel

Le secteur économique doit identifier ses besoins en cadres supérieures, ont recommandé les participants au colloque national dédié aux écoles supérieures et les grandes écoles, organisé samedi à Oran. Cette implication largement souhaitée peut nettement contribuer au recrutement des futurs cadres de sorte que le secteur économique principal recruteur peut prendre part à leur formation en mettant en place des programmes lesquels peuvent donner des résultats concluants en matière d'expériences, a noté le directeur de l'Ecole nationale d'informatique d'Alger, M. Mouloud Koudil, dans son intervention sur «L'enseignement des TIC, entre histoire récente et défis futurs».

En intégrant le secteur économique dans la boucle de la formation, les initiateurs de ce projet tentent d'orienter la formation vers des objectifs concrets lesquels seront axés sur le développement durable et l'innovation. En mettant l'accent sur la mise en synergie du secteur utilisateur et le secteur de la formation, M. Koudil a estimé nécessaire de «coller aux standards internationaux, en termes de maîtrise des technologies et de transfert de savoir-faire, si on veut être vraiment compétitifs». «Il est nécessaire d'adapter nos formations au monde professionnel», a souligné, pour sa part, le Dr R.Tahmi, directeur des études de l'Ecole nationale polytechnique d'El Harrach (Alger), ajoutant que «la formation supérieure et la recherche scientifique devraient être structurées et orientées pour développer l'innovation et l'invention de nouveaux produits, afin de satisfaire les exigences actuelles et futures». Dans ce contexte, les programmes de formation doivent être conçus dans un objectif de développement durable de façon à respecter la relation université-secteurs utilisateurs en général et université-industrie en particulier. «L'excellence universitaire ne se décrète pas. Elle se construit dans le temps et dans l'espace», a souligné auparavant le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique (DRSDT), M. Hafid Aourag, dans son allocution d'ouverture.