Escroquerie Les gérants d?un grand lycée privé de la ville de Reims en France ont été pris la main dans le sac?. de l?escroquerie fiscale. Mais il n?y a pas que le fisc à avoir été grugé. Après 21 ans de bons et loyaux services, le professeur d?espagnol de ce lycée, ouvert depuis plus de trente années, a été remercié. En bon citoyen, il se dirige aux Assedic (Caisse d?assurance et caisse de chômage). Enorme surprise. Les responsables de la caisse lui font savoir que son nom n?a jamais figuré sur leurs listes. En clair, il n?a pas été déclaré par son employeur depuis son installation. La nouvelle circule vite. Les collègues encore en poste s?inquiètent. Ils apprennent qu?eux aussi ne figurent pas dans les déclarations de l?employeur. Une enquête diligentée par les services des fraudes a permis de découvrir le pot aux roses. Environ deux millions d?euros : tel est le manque à gagner pour le Trésor français. Mais les grands perdants sont les personnels de l?établissement. La sueur et les peines amoncelées sur toute une carrière partent en fumée, par la faute de la voracité de pseudo-éducateurs. En véritables maquignons, ces derniers ont flairé le bon coup à faire. Mais la malhonnêteté ne paye jamais. Discrimination Il n?y a pas que les petites bourses à être malmenées en ce mois de Ramadhan. Deux élèves de l?école de Mohammadia (enseignement spécialisé pour sourds et muets) se sont vus fermer les portes du lycée Abane Ramdane pour un motif inexplicable. Orientés le plus normalement du monde par la direction de l?éducation, suite à leur brillante réussite au Bem, ils ont cru accéder à la cour des élèves normaux. Malgré les directives de sa tutelle, le proviseur du lycée a refusé de les inscrire. Depuis sept jours, les deux adolescents souffrent de frustration. Ils ne comprennent pas, le personnel de l?école non plus. Enigme ? A-t-on idée de malmener l?amour propre de personnes aussi sensibles et déjà marquées par la nature ? Un éducateur avisé les aurait inscrits ne serait-ce que pour leur faire plaisir et les féliciter pour leur réussite. Un fonctionnaire bête et discipliné n?aurait pas dérogé aux directives de sa tutelle. Il les aurait inscrits sans rechigner. Il est vrai que les établissements scolaires ne sont pas préparés pour encadrer ce type d?élèves. Il est d?ailleurs urgent que l?Etat algérien prenne à bras-le-corps les problèmes rencontrés par les établissements spécialisés. Défaut de statut, tiraillement entre plusieurs tutelles, indifférence, manque de moyens : l?état des lieux n?est pas brillant. Cette catégorie d?enfants peut revendiquer le droit à l?existence, à l?intégration. A l?Etat de s?acquitter de son obligation morale et statutaire envers eux. Émotion Emouvante la lettre envoyée au président de la République par la jeune Neïla, collégienne à l?école de Zéralda. Bien des adultes ont eu le c?ur serré en la lisant dans les colonnes de notre confrère Liberté. Qui sait si des larmes n?ont pas été écrasées par les âmes sensibles. En suppliant son Président d?intervenir, la petite Neïla exhibe sa peur d?enfant. Son angoisse. Ses parents, abattus par la tournure des événements : la fermeture prolongée de l?école, seraient sur le point de larguer les voiles. Partir à l?étranger n?enchante point notre collégienne. Elle dit s?accrocher à son pays comme à la prunelle de ses yeux. Patriote dans l?âme la petite Neïla. D?où a-t-elle puisé ce sentiment ? Qui l?a éduqué dans ce sens ? Serait-ce la superbe architecture de l?école construite dans un cadre idyllique ? Neïla fréquente cet établissement depuis la maternelle. Les valeurs transmises par ses éducateurs, ont forgé en elle l?attachement au sol natal. Une belle leçon de civisme qu?elle vient de nous donner avec l?innocence de ses 12 printemps. Espérons pour elle et pour ses camarades que le printemps durera. Des bourgeons aux fruits de la récolte : la réussite aux examens futurs dans le même établissement. Danger des multimédias Les parlementaires suisses ont approuvé une proposition d?un député du canton de Berne, visant à restreindre l?usage du multimédia par les enfants du pays. Le parlementaire a donné une évaluation d?une expérience qu?il a diligentée au niveau de sa circonscription. Pendant deux années, des spécialistes ont mené une campagne de sensibilisation auprès des parents, pour les amener à prendre conscience du danger que représentent les multimédias. Les parents ont accédé aux recommandations et ont restreint le volume horaire d?utilisation de la part de leurs enfants. Résultats des courses après deux ans d?expérience : la violence en milieu scolaire a baissé énormément. Les performances des élèves se sont nettement améliorées.
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Posté Le : 22/09/2007
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com