En effet, le conseil national des contractuels affilié au Syndicat national des personnels de l'administration public (Snapap) se prépare à mener une action de protestation le 20 septembre à 10h devant le siège du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, est-il indiqué dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, non sans rappeler à la tutelle toutes les promesses et les engagements qu'elle n'a pas concrétisés pour améliorer le vécu et le quotidien de cette frange de la société.
Le conseil estime dans ce sillage que la politique de l'Etat en termes d'emploi a montré ses limites étant donné que les travailleurs se trouvent dans la précarité et l'incertitude la plus totale en raison de leurs contrats à durée déterminée. Les rédacteurs du communiqué mettent l'accent sur l'indifférence de la tutelle à prendre en charge l'ensemble de leurs revendications et invite tous ceux qui se sentent concernés par cette situation, dont les diplômés universitaires, à se joindre à ce mouvement de protestation pour arracher leurs droits sociaux et aspirer à l'égalité sociale et à une vie digne.
«Le ministère du Travail refuse de donner suite à notre demande d'audience formulée par les représentants du conseil et de prêter une oreille attentive à nos revendications et d'en débattre», affirme le communiqué comme pour justifier le recours de ce conseil national à cette action de protestation. Les membres du conseil réclament l'intégration de l'ensemble des contractuels dans leur poste de travail «sans aucune condition et sans aucune contrainte», des postes d'emploi pérennes et convenables pour les détenteurs de diplômes et les diplômes universitaires et de mettre fin à la politique de l'emploi de la tutelle qui consiste à générer des emplois précaires et non durables.
Les représentants des contractuels de l'administration publique demeurent plus que jamais déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications, en restant mobilisés pour réussir cette action de grande envergure. La rentrée sociale s'annonce d'ores et déjà mouvementée.
Le gouvernement aura à faire face à ces mécontentements, après un mois de Ramadhan calme et serein.
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Posté Le : 09/09/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Meziane Cheballah
Source : www.elwatan.com