Algérie

ACTE(S) CRIMINEL(S) !



Ils ont osé ! La police a fait appel à ses troupes d'intervention spéciale du GOSP pour attaquer des centaines de manifestants pacifiques qui se trouvaient dans le Tunnel des Facultés à Alger, aux grenades lacrymogène.Comment qualifier un tel acte si n'est une tentative de commettre un crime pour faire basculer les manifestations du 12 avril 2019 dans la violence '
Comme un criminel pris le doigt sur la gâchette, la DGSN a, d'abord, cherché à nier les faits avant de les justifier de la plus scandaleuse des manières.
En effet, la DGSN n'a rien trouvé de mieux que de recourir au vieux refrain de « la main étrangère » qui ne trompe plus personne.
Joignant le ridicule à l'absurde, elle a ensuite essayé de verser dans le chantage au terrorisme en inventant une histoire à dormir les yeux ouverts et en marchant : un attentat contre les manifestants qu'elle aurait déjoué à Alger !
Cette stratégie de répression graduelle est visible depuis quelques jours. Des journalistes, des militants politiques ou associatifs, des syndicalistes ou de simples manifestants ont été violement interpellés à Alger et dans d'autres régions du pays, sous prétexte que la police aurait reçu l'ordre d'empêcher tout rassemblement au niveau de la capital durant les jours ouvrables de la semaine.
Certains de ces citoyens arrêtés croupissent encore en prison.
De son côté, Ahmed Gaïd Salah, chef du Commandement militaire et, actuellement, l'homme le plus puissant du régime à récemment clairement indiqué que seule la feuille route du régime définie dans le cadre de l'article 102 de la constitution sera appliquée.
Le tout pour lui est de sauver le régime, même s'il en coûte à l'Algérie de rester dans l'impasse historique portant le risque de la faire basculer dans l'irréparable.
Il a, également, qualifié tout autre proposition de solution qui fait clairement la distinction entre la crise du régime et celle de l'Algérie d »irréalisable ».
Usant d'un ton menaçant, il a pris pour cible certains acteurs publics qui agissent dans le sens de sortir l'Algérie de son impasse en proposant l'ouverture réelle d'une période transition menant à l'édification de l'Etat de Droit qui garantit aux algériennes et aux algériens l'accès à la citoyenneté politique.
Pour Gaïd Salah, la priorité est de mettre en échec la Révolution du Sourire pour pouvoir organiser un simulacre « présidentiel ».
Cyniques, Gaïd Salah et ses acolytes ont choisi d'insulter l'histoire de la Révolution algérienne, la mémoire des martyrs, l'intelligence des algériennes et des algériens, en optant pour la tenue de ce simulacre d'élection la veille de la célébration du 58e anniversaire de l'indépendance nationale.
Ainsi, Gaïd Salah et sa bande comptent commettre un attentat contre le nouveau rêve algérien en ciblant l'une des dates majeures de notre histoire récente.
Seulement, l'histoire n'est pas à vivre à rebours. Elle se construit de jour en jour et à chaque instant.
Cependant, Gaïd Salah a-t-il les facultés intellectuelles pour comprendre une telle réalité, lui dont le calendrier semble être bloqué au 21 février 2019 '
En tout cas, le formidable coup d'accélérateur que le peuple a donné à l'histoire a définitivement figé le régime dans la préhistoire d'une conscience citoyenne enceinte d'une Algérie belle et heureuse.
Pour aider cette Algérie à naître, nous continuerons à « vendredir » sur le territoire de notre pays et à « dimanche » sous les cieux des autres pays où vit toute âme algérienne.
Hacène LOUCIF.


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