ACHAACHA

Comme ultime espoir, les habitants de la daïra d'Achaacha ont choisi de solliciter le wali de Mostaganem, ainsi que le ministre de la santé pour qu'ils interviennent et allègent leurs souffrances en l'occurrence, l'opération de filtration de sang ( Dialyse) qu'ils ont à subir plusieurs fois par semaine à l'hôpital de Sidi Ali qui se trouve à plus de 60 kilomètres d'Achaacha.L'un de ces patients nous a confié, qu'il traverse une distance de 360km chaque semaine afin de recevoir ses soins au niveau de l'hôpital de Sidi Ali. Face à ce calvaire, le patient a affirmé qu'il préférait la mort à de telles conditions de vie. Notons que ce triste constat concerne environ 90 malades atteints ?'d'insuffisance rénale'' qui habitent les quatre communes d'Achaacha. En dépit de la densité de la population qui réside dans cette daïra et qui dépasse les 76 mille habitants, le manque au niveau du secteur de la santé reste un vrai handicape pour cette région, exceptée une polyclinique qui fait face à cette frange de la population et qui reste insuffisante. Par conséquent, cette carence rend aussi l'hôpital de Sidi Ali surchargé et cause une insuffisance en matière de service. Les habitants d'Achaacha qui sont victimes de ce calvaire misent leur ultime espoir sur le wali de Mostaganem et le ministre de la santé, chacun dans son secteur, afin qu'ils puissent améliorer les conditions de prise en charge des malades et faire de ce problème une priorité pour la région. Notons que la daïra d'Achaacha attend depuis plusieurs mois la réception d'un hôpital de 60 lits et qui, à cause des retards, est toujours en cours de construction et ce, même si le wali M. Abdelhamid Temmar avait déclaré précédemment que l'ouverture de cet hôpital pourrait se faire avec le début de l'année prochaine.