Algérie

Accusé de onze chefs d’inculpation par le TSSL



L’ex-président libérien refuse de comparaître à son procès L’ex-président libérien, Charles Taylor, accusé de crimes de guerre, refuse de comparaître devant ses juges et a dénoncé dans une lettre lue à l’ouverture de son procès hier à La Haye l’inégalité des moyens entre l’accusation et la défense. «J’en suis arrivé à la conclusion que je ne bénéficierai pas de procès équitable devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) à ce stade et je dois refuser d’assister aux audiences», a écrit Taylor dans une lettre lue par son avocat, le Britannique Karim Khan. «Je n’ai qu’un avocat pour me représenter contre neuf pour l’accusation», a poursuivi Taylor, premier chef d’Etat africain jugé par un tribunal international. «Cela n’est ni équitable ni juste». Après une partie de bras de fer entre Me Khan et la présidente de la chambre, la juge ougandaise Julia Sebutinde, qui lui a ordonné de continuer à représenter Charles Taylor pour hier, l’avocat a quitté la salle d’audience. M. Taylor doit répondre de 11 chefs d’inculpation de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Selon l’acte d’accusation, il contrôlait des rebelles en Sierra Leone qui ont tué et mutilé des civils, contraint des femmes à l’esclavage sexuel et recruté ou forcé des enfants à s’enrôler comme soldats. Charles Taylor plaide non coupable. S’il est condamné à l’issue du procès qui devrait durer un an et demi, la Grande-Bretagne est prête à l’accueillir comme prisonnier.




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