Le tribunal criminel d'Oran a statué, hier, sur une affaire d'homicide volontaire. Une affaire qui remonte au 3 avril 2004 à Douar Boudjemaâ. L'épouse de l'accusé, propriétaire d'une entreprise, a été découverte morte étouffée. Sa soeur s'est chargée de l'entreprise après sa mort. N'ayant pas conclu leur mariage par un acte, l'accusé n'a pas pu avoir une part de l'héritage de sa femme. Il a ainsi proposé de se marier avec la soeur de sa femme. Cette dernière a refusé. Trois mois après, cette dernière a été découverte morte dans les mêmes circonstances que sa soeur. Quelques jours après, pris par le doute, les parents de la défunte ont décidé d'exhumé le corps de leur fille pour une autopsie. Le rapport de la médecine légale a révélé l'existence de produits chimiques dans le sang de la victime sans autant pouvoir les déterminer. Lors de l'enquête, les parents des deux femmes ont déclaré que l'accusé avait chez lui une horloge qui contenait du mercure rouge et qui avait disparu avant la mort de leur première fille. Les médecins avaient aussi attesté que les deux filles étaient en bonne santé. L'enquête a également révélé que l'accusé avait désigné un avocat et avait même réussi à se faire une fausse identité. Le mis en cause a nié en bloc les faits retenus contre lui. Le procureur de la République a requis la perpétuité à l'encontre de l'accusé. Pour sa part, la défense a plaidé non coupable. A l'issue des délibérations, l'accusé fût acquitté pour manque de preuves.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 02/03/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : J B
Source : www.lequotidien-oran.com