Accusé à tort de terrorisme, il est relaxé

Dans son audience d'hier lundi, le tribunal criminel de Constantine a eu à examiner une affaire d'apologie du terrorisme et adhésion à un groupe armé et atteinte à la sécurité de l'Etat et à l'unité nationale, avec installation d'un climat de terreur au sein de la population, impliquant un homme âgé de 66 ans, identifié par les initiales (B.M), demeurant à la commune de Oum Toub, dans la wilaya de Skikda.

Selon l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation, les services de la gendarmerie de la wilaya de Skikda ont reçu des informations de la part d'un certain B.A., signifiant que l'accusé l'avait chargé de lui ramener des informations concernant les services de la gendarmerie ainsi que des informations concernant plusieurs éléments de la police qui travaillent dans la même wilaya durant l'année 2008. Appréhendé par les services de la gendarmerie le 27/07/2011, l'accusé a nié formellement être impliqué dans une affaire pareille tout en expliquant qu'il travaillait dans la ville de Tizi Ouzou durant toute cette période. Appelé à la barre et questionné, B.M. a encore formellement nié toutes ces accusations, tout en expliquant qu'il était père de 12 enfants à nourrir et qu'il a été obligé d'aller travailler à Tizi Ouzou pour faire face à ses obligations familiales. La défense, quant à elle, a également plaidé cette thèse et a demandé la relaxe pure et simple de son mandant. Dans son réquisitoire, le procureur général a demandé à l'encontre de l'accusé vingt ans de prison.

Après délibération, le mis en cause a été relaxé.