Algérie

Accusations ridicules



Les condamnés, parmi lesquels des femmes, ont été reconnus coupables d’avoir incité au «renversement par la force du régime». «Nous sommes des professionnels et nous n’avons fait que notre travail», a déclaré à l’AFP l’un des médecins condamnés, Ali Alekri. Certaines des personnes poursuivies avaient été laissées en liberté sous caution après l’ouverture du procès et d’autres avaient été libérées sous caution début septembre après avoir observé une grève de la faim. Dans un autre procès, le procureur général militaire, Youssef Flaifel, a annoncé qu’un homme avait été condamné à mort et un autre à la perpétuité pour avoir tué «avec préméditation» un policier en le renversant avec une voiture. Selon les autorités, quatre policiers avaient péri de la même manière durant les manifestations menées, notamment par des chiites, majoritaires parmi la population locale, contre la famille royale sunnite des Al Khalifa. Ces nouvelles condamnations interviennent au lendemain de la confirmation par un tribunal d’exception de la peine de prison à perpétuité pour sept dirigeants de la frange radicale de l’opposition, un verdict qui a été critiqué par la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH). Amnesty International avait estimé qu’il était «temps que le roi du Bahreïn, cheikh Hamad Ben Issa Al Khalifa, mette fin à cette mascarade une fois pour toutes et ordonne la libération immédiate des inculpés ou du moins un nouveau jugement équitable devant un tribunal civil». Ce même tribunal d’exception avait condamné dimanche le président du syndicat des enseignants à dix ans de prison et son adjointe à trois ans pour avoir «appelé les enseignants à des sit-in».
 


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