Algérie

Accords de commandes public-public



Accords de commandes public-public
Ce modèle sera généralisé sur l'ensemble du territoire national.Trois protocoles d'accord ont été signés, hier, au siège de l' Ugta à Alger. La première convention a été conclue entre la SGP-Industrie manufacturières (IM) et Cosider. Une deuxième convention a été signée entre d'une part la société Cosider et la société de gestion des participations de l'Etat des travaux hydrauliques (Ergthy). D'autre part, une convention collective de branche entre la SGP-hydraulique et le groupe du Btph Cosider a été également conclue.La cérémonie de la signature de ces accords, intervenant à la veille de la tripartite, a été effectuée en présence de trois membres du gouvernement. Il s'agit du ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounès, celui du Commerce et le ministre des Ressources en eau respectivement Mustapha Benbada et Hocine Necib, ainsi que le secrétaire général de l'Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd. Le premier accord d'un montant de 30 milliards de dinars porte sur l'acquisition par Cosider de 50 000 tonnes par an auprès de l'usine d'habillement Confec-Style de Aïn el Hammam (Tizi Ouzou), filiale du groupe public CH, relevant de la SGP-IM. «L'objectif de ce protocole est de sauver plus de 220 emplois et d'en créer d'autres», a soutenu M.Benyounès lors de l'inauguration du Salon expo-vente au siège de l'Ugta, une manifestation qui se poursuivra jusqu'à la fin du mois courant.Le ministre qui a rappelé que l'Etat a consacré une enveloppe financière de 10 milliards de dollars pour soutenir les entreprises publiques, a indiqué que la conclusion des commandes publiques par et en faveur des entreprises publiques et privées, constitue l'axe prioritaire de son département. Cette option réservant prioritairement, voire exclusivement, les commandes publiques au secteur public est l'un des mécanismes pour relancer la production nationale, a-t-il fait savoir.Deux sur 10 milliards dédiés au sauvetage de ce qui reste de l'industrie publique, sont affectés au secteur de l'industrie manufacturier et textile. «La majeure partie de ce montant sera consacré à l'effacement des dettes fiscales et parafiscales», selon le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du textile et du cuir (Fnttc), Amar Takjout. «Il est temps que la commande publique soit réservée en priorité à la production nationale publique et privée», a insisté, M.Benyounès. Il ajoutera qu'une réflexion a été lancée pour «trouver des mécanismes» permettant d'accorder la priorité à la consommation du produit algérien».Le ministre a appelé, dans ce contexte, les entreprises nationales à adopter des stratégies commerciales «agressives» pour arracher de nouvelles parts de marché. Evoquant le partenariat dans le domaine du textile entre l'Algérie et la Turquie, M.Benyounès a affirmé que d'ici sept à huit ans, le projet du complexe du textile de Relizane va contribuer à développer ce secteur.Un accord de partenariat pour la réalisation d'un complexe intégré, dédié aux métiers du textile dans le nouveau parc industriel de Relizane, avait été signé en mai 2013 entre la SGP-IM et le groupe Turc Taypa. Il prévoit la réalisation de huit unités industrielles de textile et de confection, un centre d'affaires, une école de formation aux métiers du textile et de la confection et un pôle immobilier résidentiel pour le personnel.Pour sa part, M.Sidi Saïd a indiqué que le défi à relever en 2014 est la promotion de la production nationale, soulignant qu'il existe «une volonté collective» pour encourager la consommation nationale, notamment dans le secteur de l'industrie. S'agissant de la prochaine tripartite (gouvernement-Ugta-patronat), prévue le 23 février, il a précisé qu'elle aura à se pencher sur des dossiers d'importance comme le retour du crédit à la consommation, la relance de l'industrie nationale, les mesures à même de promouvoir la production nationale ainsi que le Pacte national économique et sociale de croissance.




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