Algérie

Accord fragile



Joint par téléphone, M. Aïssaoui a déclaré tout bonnement : «Jusqu’à preuve du contraire, je suis le directeur de l’Ianor et je n’ai rien reçu de la part de la tutelle quant à la décision de quitter mon poste.» Il a même nié les propos qu’il aurait tenus à l’occasion de la réunion regroupant le syndicat et la direction générale, organisée le 13 juillet dernier au siège l’ianor. d’après les travailleurs, le directeur a émis les propos suivants : «Je viens d’être informé que je ne suis plus le directeur général de l’Ianor. Je suis juste un gérant.» le responsable de l’institut a précisé que «le contentieux qui m’oppose aux travailleurs a été réglé lors de la dernière réunion entre le syndicat et la direction, qui s’est soldée par la signature d’un pv».
Les travailleurs, eux, après avoir observé trois semaines de débrayage, ont regagné le 13 juillet leurs postes de travail. après de rudes négociations sous l’égide du ministère de l’industrie, de la pme et de la promotion de l’investissement, ces dernières ont abouti à une augmentation de salaire de 25%, soit 15% en juillet 2011 et 10% à compter du mois de janvier 2012, a confirmé Amer Touami, secrétaire général du conseil syndical de l’Ianor.
Les syndicalistes et les travailleurs rencontrés sur place ont jugé les acquis minimes et insatisfaisants. Ils demandent, après coup, la démission pure et simple de M. Aïssaoui. certains travailleurs n’hésitent pas à doubler carrément la mise en demandant «une augmentation de salaire de 100%».
Selon eux, «il n’est pas normal que le salaire d’un ingénieur soit de 20 000 da alors que dans d’autres entreprises, le minimum que perçoit un ingénieur est 45 000 DA». La réunion du 12 juillet a abouti à d’autres «acquis», tels que le versement des rappels de l’année 2010 en application des accords collectifs relatifs à l’alignement des salaires sur le niveau du snmg du 1er mars 2011. Autre revendication satisfaite : l’application de l’article 90 de la convention collective de l’Ianor relatif aux avances du mois de juillet 2011 et le versement de la deuxième tranche des cotisations de 2010.
 
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