Algérie

Accord d?association Algérie-UE


Le quota de la bière déjà épuisé La canicule aidant, l?entrée en vigueur de l?accord d?association de l?Algérie avec l?Union européenne (UE), en ce début du mois de septembre, semble donner plus d?idées aux amateurs des boissons maltées. En effet, et à en croire l?APS, qui cite le directeur général du Centre national de l?information et des statistiques des douanes (Cnis), Hocine Houri, sur près de vingt déclarations d?importation enregistrées au niveau des Douanes algériennes depuis jeudi dernier, le quota de la bière est déjà épuisé. Passant d?un taux de douanes de 30% à 0%, les importateurs ont saisi au vol cette opportunité pour mettre sur le marché national un contingent de 500 000 hectolitres de bières. Ce qui augure probablement d?une baisse des prix sur quelques marques de bière importées dont les quantités importées sont restées relativement modestes avant l?entrée en vigueur de cet accord d?association. Citant les produits importés tels les laits en poudre, le blé, l?orge, le sucre, les levures, les huiles de soja, la margarine, les fromages et les préparations alimentaires (améliorants), pour ne citer que ceux-là, la même source a indiqué que le sucre est venu en tête de liste avec une commande de 14 tonnes sur les 50 000 tonnes prévues. Près de 1% du quota fixé pour le lait en poudre est importé depuis jeudi, alors que pour les laits sans addition de sucre, il reste encore 80% de la quantité à pourvoir, selon Hocine Houri, pour qui la « situation se présente très bien » au niveau des bureaux des Douanes algériennes depuis le 1er septembre, et ce, explique-t-il, « grâce notamment au système de contrôle des marchandises importées conçu par l?équipe d?ingénieurs informaticiens du Cnis ». Un système, dit-il, qui permet « un gain de temps appréciable », d?autant que les Douanes ont appréhendé au début le système de contingentement. Le directeur général du Cnis a estimé, toutefois, qu?avec la méthode de la licence, utilisée notamment au Maroc et en Tunisie, l?opération prendrait plus de temps, « pas moins de 15 jours », a-t-il expliqué. Hocine Houri n?a pas manqué de souligner la nécessité, pour les autres institutions, tels les services des impôts et du ministère du Commerce, d?« accompagner » le contrôle de la mise en ?uvre de l?accord, allant jusqu?à considérer les services des impôts comme l?institution « la plus importante de la chaîne ». A propos du contrôle de la qualité des marchandises importées, problème soulevé par certains producteurs nationaux, qui appréhendent que l?Algérie ne serve de « dépotoir » aux produits de piètre qualité, le DG du Cnis, pour qui le travail technique des douanes porte essentiellement sur « le contrôle de l?origine, l?espèce de la marchandise et sa valeur », a estimé que l?accord contribuera à lutter contre la contrefaçon et à « avoir sur les étals des marchés que des produits de qualité et normalisés ». Pour lui, l?accord entraîne « un effet sélectif naturel » des importateurs, pour ne laisser que les professionnels et connaisseurs du métier du négoce se positionner face aux Européens. Pour Hocine Houri, la grande majorité des importateurs algériens sont « incapables » de négocier et « importaient de tout sans regarder la qualité ».
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