Algérie

ACCORD ALGERO-AMERICAIN POUR LA BIOTHECHNOLOGIE Plusieurs projets d'investissement pour 2020



ACCORD ALGERO-AMERICAIN POUR LA BIOTHECHNOLOGIE Plusieurs projets d'investissement pour 2020
Le président du Conseil d'affaires algéro-américains, Smaïl Chikhoun, a annoncé, hier, à la Chaîne III, que de nouveaux projets concernant la biotechnologie verront le jour en 2020. Le projet sera entériné au mois de juin prochain.
«C'est bien la première fois que l'Algérie entre concrètement sur la scène internationale, de plus, dans un secteur très noble. La santé, la recherche et le développement sont des facteurs de développement importants», rappelle M. Chikhoun. Une feuille de route a été mise en place pour la mise en œuvre de ce projet confié au comité algéro-américain de pilotage et de suivi, constitué du côté algérien par des représentants des ministères de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, du Travail et de la Sécurité sociale, et de l'Industrie et de la Petite et Moyenne entreprise et de la Promotion de l'investissement, et du côté américain, des représentants des laboratoires concernés. Le gouvernement algérien a signé avec de nombreux laboratoires américains en espérant que ce pôle sera aussi fonctionnel que les deux autres situés à Dublin et à Singapour, malgré les 50 ans de concrétisation de ce dernier pôle. «Nous ne ferons pas la même erreur et nous donnons 8 ans à ce projet prometteur», assure le président du Conseil. Tout comme les grandes villes occidentales, Alger sera munie de son pôle biotechnologique, et ce dernier sera entouré de campus, d'une université, de deux hôpitaux, d'un centre de recherche et d'un incubateur. Pour concrétiser ce projet, qui alimentera bien évidemment tout le continent africain, il faut attirer les laboratoires. Le gouvernement algérien doit satisfaire les besoins des investisseurs en instaurant des lois à long terme. Il y a des ajustements à faire en matière de régularisations et de lois. Pour décourager un investissement, il suffit de changer les lois tous les 3 mois, mais le gouvernement est très réceptif et est prêt à modifier sa politique d'amendement. «Les prochaines élections vont stabiliser la situation, il faut maintenir les lois pour un certain nombre d'années, c'est une garantie pour l'investisseur », dira le président du Conseil. Dans ce nouveau projet, 22 centres anti-cancéreux seront installés. Pour l'Algérie, cet investissement est conséquent, les signatures se feront au cours du mois prochain. L'arrivée prochaine de 30 hommes d'affaires américains est attendue. Tout droit venus de la Silicon Valley, ces spécialistes de la biotechnologie travailleront en collaboration avec le ministère de l'Industrie et de la PME pour le forum de l'investissement prévu les 20 et 21 mars. Ils tenteront d'accompagner les jeunes promoteurs algériens et de les guider jusqu'à la concrétisation de leur projet. «Ces hommes sont de veritables références au niveau de la Silicon Valley, ils ne veulent pas être reconnus comme des extra-Algériens mais plutôt comme des mentors», a déclaré M. Chikhoun.


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