Sponsorisé par le groupe Cevital, ce projet porte sur l’incubation de 20 très petites entreprises (TPE) qui interviennent dans le domaine de la valorisation des déchets.
“Parcours d’accompagnement pour 20 entreprises vertes résilientes” est le thème générique du séminaire de synthèse et de clôture qui s’est tenu mardi après-midi à Oran, à l’hôtel Le Méridien, organisé par l’Aspein (Association pour la promotion de l’entrepreneuriat et l’innovation), en présence de représentants des ministères de l’Environnement et de l’Industrie.
Financé par la coopération technique belge, sous l’égide du ministère de l’Environnement et des Énergies renouvelables, et sponsorisé par le groupe Cevital, ce projet porte sur l’incubation de 20 très petites entreprises (TPE) qui interviennent dans le domaine de la valorisation des déchets.
“En 2015, explique Hassan Rachedi, le président d’Aspein, nous avons organisé un séminaire sur la façon d’entreprendre dans la valorisation des déchets qui a conclu que cette question ne bénéficie pas d’un modèle économique cohérent.”
Aspein est partie de l’idée qu’il existe de nombreuses TPE dans lesquelles l’État a investi à travers les dispositifs d’aide à l’emploi mais qui restent extrêmement fragiles, pouvant disparaître à tout moment et “on s’est dit qu’on va essayer de comprendre un peu ce milieu et tenter de travailler sur la problématique de la croissance de ces TPE”, ajoute notre interlocuteur.
La première phase du projet a porté sur la sélection d’une vingtaine de TPE pour une incubation qui se définit dans huit ateliers de formation sur le business model.
À la fin de ce cycle, cinq TPE ont été retenues, leur permettant par la suite d’avoir une meilleure visibilité du marché des déchets, de posséder un plan de développement et de connaître les moyens mobilisés pour rendre la croissance possible. Sur le terrain, ces TPE doivent composer avec la réalité algérienne concernant la gestion des déchets.
“Il existe deux types de déchets, ménagers envoyés aux centres d’enfouissement technique (CET), et secs (papier, plastique, carton, fer, bois) qui, eux, sont recyclables”, souligne encore Hassan Rachedi.
Ces déchets secs représentent quelque 30% du total des déchets collectés, estimés, selon l’AND (Agence nationale des déchets), à 13 millions de tonnes par an, dont trois millions de tonnes de déchets secs.
“Le problème qui se pose à ces TPE est que ces trois millions ne sont pas visibles du fait que la collecte n’est pas sélective, et ce qui est réellement récupéré ne représente finalement que 2%”, indique notre interlocuteur.
Photo: Stand de l’Association pour la promotion de l’entrepreneuriat et l’innovation. © D. R.
Saïd OUSSAD
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Posté Le : 28/04/2019
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Saïd OUSSAD
Source : liberte-algerie.com du jeudi 25 avril 2019