Algérie

Accidents de la circulation : l'insécurité routière inquiète en Oranie Actu Ouest : les autres articles



Les chemins communaux et les chemins de wilaya ne sont pas épargnés non plus par les accidents de la route puisqu'ils sont parfois
le théâtre de télescopages violents de voitures.
Le nombre de victimes des accidents de la circulation dans la wilaya de Chlef a fortement augmenté durant la période allant du 1er janvier au 22 juillet 2012, selon un bilan de la direction de la Protection civile. On dénombre en effet 1 265 accidents ayant causé la mort de 22 personnes et des blessures plus ou moins graves à 1 048 autres. Ce chiffre est nettement supérieur à celui enregistré durant toute l'année 2011, où il a été recensé 544 accidents graves, qui ont fait 19 morts et 600 blessés dans les zones relevant des sûretés urbaines.
La plupart des collisions entre véhicules ont eu lieu sur la route du littoral entre El Marsa et Beni Haoua, la RN 19 Chlef -Ténès, la RN 4 Alger-Oran et, à un degré moindre, sur l'autoroute Est-Ouest. Les axes les plus meurtriers sont ceux qui traversent le nord de la wilaya et la capitale du Cheliff, à hauteur notamment des villes de Sidi Akkacha, Chettia, Ain Merane, Oum Drou, Zebabdja et Oued Sly. Les chemins communaux et les chemins de wilaya ne sont pas épargnés non plus par ce fléau puisque ils sont parfois le théâtre de télescopages violents de voitures.
Violence routière
Selon les statistiques des services de sécurité, la plupart des accidents de la circulation survenus à travers la wilaya sont dus à l'élément humain, en particulier les jeunes conducteurs rendus responsables, pour une large part, de la violence routière qui y sévit. Malheureusement, en dépit de l'hécatombe sur nos routes, ce phénomène est, depuis un certain temps, encouragé par le laxisme des services censés protéger les vies humaines. C'est du moins l'impression générale qui se dégage des commentaires des Chélifiens sur le sujet. Sur les routes de la wilaya d'Aïn Témouchent, 148 accidents de la circulation ont été enregistrés depuis le mois de janvier dernier. Ils ont entraîné 22 décès et 268 blessés.
Au regard de ce qu'il en est à travers le pays, les routes de Témouchent se classent parmi les moins meurtrières. L'année 2011, pour la même période, il a été comptabilisé 164 accidents. La différence vient du fait que débutant plus tôt que l'année passée, le ramadhan a limité la circulation sur les routes. En effet, il y a eu moins d'estivants dont les véhicules engorgeaient les routes. Aussi, il est malheureusement fort à parier qu'après le ramadhan, avec la reprise de la ruée sur les plages, l'accalmie cessera pour la Protection civile. Parmi les routes les plus dangereuses, il y a la RN 22 qui relie Témouchent à Oran sur 80 km environ, soit 31 accidents dont les plus nombreux surviennent au niveau de l'évitement de Hassi El Ghella (PK 57 à 59).
Points noirs
Le deuxième tronçon routier périlleux est la RN 35 qui se situe en prolongement de la RN 2 entre Témouchent et Tlemcen avec 27 accidents sur ses 80 km. L'endroit le plus à craindre est curieusement sur un autre évitement d'une agglomération entre des PK identiques (PK 57 et 59) que sur la RN 2 ! Il s'agit du contournement d'Aïn Tolba dans sa longue descente finissant par un virage accentué. La troisième route, sûrement la plus dangereuse parce que sur sa bien courte distance longueur comparée aux deux précédentes, totalise 24 accidents. Il s'agit de la RN 96 reliant Témouchent à Béni-Saf. Sa caractéristique est d'être la route la plus fréquentée par les estivants et qu'elle n'est pas dédoublée comme la RN 2 et la RN 35. Enfin, route également estivale reliant sur une encore plus courte distance Béni-Saf à Rachgoun, la RN 22 totalise 11 accidents. Quant aux autres routes, les chemins de wilaya et communaux, le danger d'accidents est négligeable même si la prudence doit être de mise, estime-t-on à la gendarmerie.
La wilaya de Mostaganem a enregistré 9 accidents mortels depuis le début de l'année, dont un tiers durant la première semaine du Ramadhan. Les axes routiers les plus meurtriers sont la RN 11 ' qui traverse la wilaya de part en part en longeant la mer ', la RN 23 reliant le chef-lieu de wilaya à l'autoroute Est-Ouest et à la RN 4 au niveau de Yellel, dans la wilaya de Relizane. La RN 17, qui relie le grand Sud-ouest ainsi que la RN 17A, longue d'à peine 20 km, reliant le carrefour de la Macta (RN 11) à la commune de Bouguirat où elle fait la jonction avec la RN 23, sont également propices à des accidents. La modernisation du CW13 entre Aïn Tédelès et Oued El Kheir, sur seulement 8 km, a amplifié le trafic entre les deux agglomérations, entraînant une recrudescence des accidents, notamment à hauteur d'Ouled Bouras, obligeant la gendarmerie à y dresser de fréquents barrages, malgré la présence de ralentisseurs.
Concernant le trafic urbain, malgré la mise en service des feux tricolores, la circulation s'est fortement densifiée dans l'ensemble du réseau du chef-lieu de wilaya. Par ailleurs, sur la ligne de transport périurbain entre Mostaganem et Mazagran, le recours à de vieux autobus s'est déjà traduit par le décès d'un enfant et de son père, suite à une défaillance du système de freinage. Pendant longtemps, le carrefour reliant la cité balnéaire d'Ouréah à la plage éponyme a été le théâtre de plus d'une centaine d'accidents, dont 27 mortels. La construction en cours d'une trémie, longtemps occultée par l'ancienne wali, ramènera la sécurité et la sérénité pour les nombreuses familles sédentaires et saisonnières qui font de cette belle et spacieuse plage une destination privilégiée.


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