Algérie

accidents de la circulation durant l'Aïd El-Fitr 42 morts et 350 blessés sur les routes



accidents de la circulation durant l'Aïd El-Fitr                                    42 morts et 350 blessés sur les routes
Comme si les chiffres macabres du mois du Ramadhan n'ont pas suffi pour endeuiller des milliers de familles, avec une moyenne de 15 morts, 70 blessés par jour, les accidents de la circulation ont fait 42 morts et 350 blessés durant la fête de l'Aïd el-Fitr.
Malgré les appels à la vigilance largement diffusés à travers les colonnes de la presse nationale, la radio et la télévision, mais aussi le déploiement de 500 radars supplémentaires sur les routes, sur les deux voies de la circulation, les chauffards ont encore réussi à gâcher la fête. Dans le seul secteur relevant de la compétence de la Gendarmerie nationale, 129 accidents de la circulation routière ont été enregistrés et constatés à travers 36 wilayas du pays.
Ces sinistres ont fait 37 morts, 290 blessés et ont endommagé 164 voitures. Tout simplement effarant ! Sur ces accidents, on relèvera 98 sinistres corporels et qui ont causé de graves handicaps aux blessés.
Ces derniers, évacués vers les hôpitaux, souffrent de traumatismes crâniens et de fractures. Les wilayas d'El-Bayadh, Khenchela, Batna, Biskra, Béjaïa, Tlemcen et Chlef ont connu respectivement une moyenne de 2 morts et 5 blessés, alors que le reste des régions a enregistré une moyenne de 1 mort et 3 blessés. Dans le secteur urbain, et malgré la fermeture des commerces, la circulation automobile a repris dès le premier jour de la fête. Pourtant, là aussi, la DGSN a mobilisé tous ses escadrons de la sécurité routière et installé des radars aux entrées des agglomérations comme dans les grandes villes.
On dirait que les Algériens sont tous pressés d'arriver et à revenir alors que la fête a duré 48 heures, en plus d'un week-end prolongé.
Au fur et à mesure que l'application du permis à points approche, les accidents de la circulation connaissent une tendance à l'aggravation. Les causes, les mêmes causes, reviennent dans chaque sinistre : excès de vitesse (80%), dépassement dangereux (9%), nonchalance des piétons (5%), le reste, à savoir les 6%, est dû au non-respect des plaques basiques de signalisation routière (priorité, stop, feux multicolores, etc.). On a l'impression que certains Algériens veulent mourir et tuer sur la route, et transforment la voiture en cercueil roulant. Loin d'exagérer, il ne manque qu'un acte de décès vierge dans chaque boîte à gants...
F. B.


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