Algérie

Accidents de la circulation



Plus de 4000 morts en 2007 La sécurité routière devient un souci national. Un bilan de l?association SOS Nejda fait état du décès de 4 120 personnes sur nos routes, depuis le début de l?année jusqu?au 15 septembre. A ce chiffre, déjà alarmant, s?ajoute celui de 60 120 blessés. Le rapport de l?association précise que les statistiques restent circonstancielles dans la mesure où des blessés, sur les lieux de l?accident, succombent à leurs blessures. Une moyenne de 11 personnes tuées sur nos routes par jour ressort des chiffres cités. Le bilan ne s?arrête pas là, puisqu?il faudrait ajouter le nombre de handicapés que provoque « le terrorisme des routes » estimé à 3 000 victimes pour la période étudiée. Les mesures de coercition et de dissuasion prises jusque-là par les pouvoirs publics semblent insuffisantes. Plusieurs segments de la société ont, dès lors, pris la responsabilité d?accompagner les mesures de l?Etat et de contribuer à la sécurisation des usagers de la route. L?association SOS Nejda avait organisé le 3e séminaire sur les accidents de la route, du 11 au 14 décembre à Timimoun. A qui incombe la faute ? Dans leur tentative de réponse à cette interrogation, les membres de l?association répartissent la responsabilité du « crime » à trois facteurs. 89,2% des accidents de la route enregistrés du 1er janvier au 15 septembre 2007, sont dus au facteur humain. A cause principalement du non-respect du code de la route, les conducteurs sont à l?origine du malheur qui se produit quotidiennement sur les routes d?Algérie. Parmi ces « faiseurs de mort », une catégorie de conducteurs est désignée. Il s?agit de celle des chauffeurs de transport public. Le second facteur est celui de la qualité du véhicule qui participe de façon directe dans les circonstances de l?accident. 5,75% des accidents se sont produits à cause de la défectuosité des véhicules. Il y a lieu de noter que des engins neufs ne garantissent pas la sécurité routière, si les automobilistes s?obstinent à rouler vite quand le code de la route définit la vitesse maximale. Le troisième et dernier facteur est celui de l?état des routes qui cause 5,23% d?accidents. Ce n?est un secret pour personne que l?état des routes en Algérie ne pardonne guère l?imprudence. Le séminaire de l?association SOS Nejda promet, avec le concours de plusieurs parties (la Sûreté nationale, la Gendarmerie nationale, la Protection civile), « un diagnostic plus précis des causes du drame routier et (de) proposer un traitement de choc, afin de combattre la première catastrophe nationale ». L?objectif est de « diminuer les accidents de la route d?au moins de 20% dès la 1e année de l?application des recommandations du séminaire. »


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