ACCIDENTS CARDIO-VASCULAIRES L'Algérien de plus en plus vulnérable

Entre étudiants,paramédicaux, professeurs, docents et médecins, plus de 400 invités étaientprésents hier à l'auditorium de l'université islamique Emir Abdelkader pourl'ouverture de la première journée d'anesthésie, de réanimation et de médecined'urgence, à l'occasion de deux journées organisées à la mémoire du docteurMohamed Chafik Lafer de Constantine. En présence de nombreux professeurs algérienset étrangers, dont cinq venus de France, le professeur Hamid Aberkane allaitouvrir officiellement la journée en s'attardant sur la crucialité de pareillesrencontres.  Parmi les communicants, nous noterons laprésence de sociologues, psychologues, mais également de praticiens de nombreusesspécialités qui ont donc répondu à l'invitation du professeur Bouhroum duservice de réanimation et du docteur Djenane, le président de l'ordre desmédecins de la wilaya. Pour ce qui est des travaux de cetterencontre, nous confie le docteur Djenane Rachid, ce sont deux thèmes distinctsqui ont été dégagés pour être débattus au cours de cette première journée. Lepremier concerne les accidents cérébraux vasculaires dont le nombre est en trèsnette augmentation. Cela va de pair avec une population relativementvieillissante puisque la durée de vie en hausse rend les personnes du troisièmeâge très vulnérables, d'autant plus que dans de nombreux cas, l'alimentation,trop riche, variée et «désordonnée», favorise sensiblement les plus grandsrisques. Pour ce qui concerne le second volet,celui-ci fut réservé à l'anesthésie en chirurgie obstétrique. Dans cetteopération où la mère donne la vie, rien ne doit être laissé au hasard et toutgeste anesthésique doit être conduit avec la plus grande minutie, le plus grandsoin.  Aussi bien pour le premier que pour le secondvolet et dans tous les cas de figure, il n'est pas question de se limiter auxmesures strictes de traitement mais penser avant tout à prévoir et prévenirafin d'éviter ces accidents qui souvent peuvent coûter la vie.