Algérie

Accident de travail : Salim risque la cécité


Accident de travail : Salim risque la cécité
Salim Ketmir, 40 ans, habitant à Azazga et père de 2 enfants, risque la cécité à la suite d’un accident de travail survenu il y a deux ans chez un entrepreneur en matériaux de construction à Tamda. Le 12 août 2009, Salim donnait un coup de main à son collègue qui tirait une barre de fer dans un fardeau de ferraille. Soudain, la barre échappa violemment de la main de son camarade, avant de fouetter Samir, en plein front, qui s’évanouit sur le coup. «Secouru» par ses camarades, Salim reprend ses esprits. Après insistance des ouvriers, nous raconte la victime, «le fils du patron consentit à m’évacuer chez un médecin». Cinq points de suture ont été effectués. Constatant qu’il ne voyait presque plus avec l’œil droit, une ophtalmologue l’envoie d’urgence à l’hôpital Belloua. Sur place, le médecin dira que c’est «très, très grave !». A Beni Messous, un maître assistant dira qu’il «n’y a pas de moyens pour prendre en charge le mal». L’on constata une large déchirure due au décollement de l’œil. «Trois opérations chirurgicales au moins sont nécessaires», explique-t-on à la victime, en lui conseillant d’aller «au plus vite à Mustapha Bacha où les moyens existent pour sauver ses yeux, car le mal risque d’atteindre l’œil gauche». A Mustapha, on m’oriente vers une clinique privée à Hydra «où je fus opéré, le 25 février 2010, pour 22 millions de centimes». Croyant avoir été assuré par son patron, la Cnas le désillusionne. Salim Ketmir n’était pas assuré. Suivirent des démarches à l’inspection du travail de Tizi Ouzou, «où mon ancien patron a reconnu m’avoir employé pendant 10 jours, avant de se rétracter». L’affaire est en cours au tribunal d’Azazga. Aujourd’hui, l’ex-employeur ayant nié les années de travail de Samir, ainsi que l’accident, la victime interpelle la conscience de ses anciens collègues de venir au tribunal d’Azazga témoigner de ce qu’ils ont vu, «ils le feront surtout pour mes 2 enfants». Samir indique qu’il existe une possibilité de sauver ses yeux, notamment en Tunisie, où une clinique assure pouvoir l’opérer avec succès. Aussi, Salim sollicite tout bienfaiteur qui peut lui venir en aide, en prenant contact avec lui  au (0796 73 46 29).                 
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