Algérie

Accélérer les réformes économiques et le développement industriel



Accélérer les réformes économiques et le développement industriel
La prochaine réunion de la tripartite qui aura lieu le 23 septembre à Ghardaïa intervient avec la rentrée sociale, ainsi que le changement de l'économie algérienne qui se dirige, peu à peu du pétrole vers une production diversifiée. Cette tripartie sera l'occasion pour accélérer les réformes économiques et le développement industriel.La réunion préparatoire de la prochaine Tripartite (Gouvernement-Patronat-UGTA) a été décidé lors de la réunion préparatoire tenue récemment au Palais du gouvernement. Cette dernière a été présidée par l'ex-Premier ministre, Abdelmajid Tebboune, avec les partenaires du Pacte national économique et social de croissance (UGTA et Patronat), doit également examiner les points à l'ordre du jour à soumettre à la prochaine Tripartite.Cette prochaine Tripartite, qui interviendra après celle tenue en mars dernier à Annaba, sera la première à être présidée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, après le remaniement fait mercredi dernier par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Prônant constamment le dialogue national, l'ex-Premier ministre Tebboune avait affirmé, lors de la présentation du Plan d'action du gouvernement devant le Parlement en juin dernier, que le gouvernement s'attèlerait «à l'ouverture de canaux du dialogue et de concertation avec toutes les composantes du tissu national, qu'elles soient politiques, syndicales, académiques ou associatives pour expliquer la démarche de l'exécutif, obtenir la confiance et l'adhésion de tous».M. Tebboune avait indiqué, par la même occasion, que «le Gouvernement est conscient qu'un consensus autour des questions nationales majeures facilitera grandement la réalisation des objectifs tracés dans son Plan d'action pour la mise en ?uvre du programme du président de la République», soulignant l'importance d'atteindre «un consensus national pour gérer la crise économique en vue de préserver l'indépendance et la souveraineté nationale dans la prise de décision».Pour rappel, le Pacte national économique et social de croissance avait été signé lors des travaux de la Tripartite tenue en février 2014 à Alger. Ce Pacte s'est donné pour objectifs l'accélération du processus des réformes économiques, le développement industriel, l'amélioration du climat des affaires, le système de santé et de la protection sociale, l'accès au travail et l`amélioration du pouvoir d`achat, ainsi que la sécurité énergétique et l'adéquation du système de formation avec les besoins de l'entreprise.Il est basé sur la volonté du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de promouvoir la concertation pour une croissance durable tout en préservant les acquis sociaux. Les signataires de ce Pacte ont été le Gouvernement, l'UGTA, la Confédération Générale des Entreprises Algériennes (CGEA), le Forum des Chefs d'Entreprises (FCE), l'Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), la Confédération des industriels et des producteurs algériens (CIPA), la Confédération algérienne du patronat (CAP), I'Union nationale des investisseurs (UNI), la Confédération générale du patronat-BTPH (CGP-BTPH) et l'Assemblée générale des entrepreneurs algériens (AGEA).La 20ème tripartite qui s'était tenue en mars dernier à Annaba, avait réuni le gouvernement, le patronat et l'UGTA autour de la situation économique. Après Alger en juin dernier, cette nouvelle conférence s'était consacrée, «à l'évaluation des mesures économiques prises par l'Etat ainsi qu'à l'examen de la situation économique du pays». L'un des sujets majeurs abordés devraient être les moyens de diversifier une économie, toujours excessivement dépendante des hydrocarbures. Les syndicats autonomes ne sont toujours pas admis à cette tripartite, le gouvernement s'entêtant à ne reconnaitre que la seule UGTA, pourtant bien peu représentative.


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