Algérie

Abus de libertés syndicales



L'école algérienne est encore une fois la cible de paralysie cyclique comme l'annonce les six syndicats autonomes de l'Education regroupés dans l'intersyndicale de l'éducation, qui ont l'intention de faire grève le 21 janvier 2019, et de faire le pied de grue le lendemain devant toutes les directions de l'Education du pays, « et cette action ne sera que le début d'une longue série de mouvements de protestation », déclare à la presse un syndicaliste, et un autre justifie les prochaines actions de débrayage par les entraves faites à l'activité syndicale, qu'il impute au refus des directeurs de l'éducation de ne pas signer les PV de réunions les rendant informelles, et concentrer parmi les contestations sur finalement la révision du statut particulier des travailleurs de l'éducation nationale, ainsi du décret présidentiel 266/14 du 28 septembre 2014 relatif à la valorisation des diplômes, pour demander à ce que les enseignants du primaire classé à la catégorie 11 de la grille indiciaire des salaires soient réévalués à la 12.Dans ce méli-mélo, on constate que les lenteurs de la bureaucratie, sinon les faux-fuyants de l'administration seraient les réels présumés coupables des dysfonctionnements soulevés, et reconnus par le ministère d'autant qu'ils ne datent pas d'hier, mais qui se sont accélérés ces dernières années pour devenir un leitmotiv perturbateur des programmes scolaires, alors qu'il est normalement entendu, que tout ce beau monde fonctionnaires à l'Education nationale devrait ?uvrer pour faire de notre système scolaire, un creuset d'écoles de qualité.
Pourtant Benghabrit a promi que cette année visera à «faire de la formation la clé de voute de notre action, dans une perspective de professionnalisation des pratiques d'enseignement et de gestion, au service des apprentissages des élèves», ajoutant que «la professionnalisation dans la formation se concrétise à partir d'un système national de standardisation des normes, formalisé dans le référentiel national des apprentissages, de l'évaluation et la formation», on ne peut être plus clair, puisque la ministre a indiqué que cette année scolaire se caractérise par «la mise en ?uvre du processus de l'école de qualité à laquelle aspirent toutes les composantes de la communauté éducative et nationale».
Rarement, nous entendons, et malheureusement entendrons des débats entre les représentants syndicaux des instituteurs, et des professeurs rechercher les meilleures méthodes pédagogiques dans le but serait de moderniser l'école algérienne pour atteindre les niveaux d'excellence. On préfère se limiter à réciter les mêmes rengaines, telles les atteintes aux libertés syndicales, et à évoquer des anomalies non explicitées pour que l'opinion publique, et les parents d'élèves, puissent se faire une idée réelle sur la problématique qui bloque le dialogue entre le ministère et «les partenaires sociaux».
Benghabrit ne cesse à appeler au dialogue dans le même temps que les syndicalistes parlent d'entraves, et menace de prendre les écoles en otage, encore une fois, pour faire ressortir le spectre d'une année blanche. Les associations de parents d'élève se sont montrées hostiles à ce genre de radicalisme, et aux méthodes de l'intersyndicale par le passé pénalisant en premier lieu les élèves. Il est aujourd'hui temps de savoir qu'elle est le degré de représentativité des syndicats, et combien comptent-ils d'adhérents dans leurs rangs qui ont une carte syndicale, et cotisent pour être à jour, pour s'arroger le droit de brandir la menace de grève '


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