Alors qu'il avait pensé rester encore en poste deux ou trois semaines supplémentaires pour bénéficier des 6 points de l'augmentation de salaire de janvier qui auraient pu s'ajouter à sa modeste retraite, Gacem Djilali, puisque c'est de lui dont il s'agit, s'est vu poussé de manière aussi inattendue que brutale à la retraite en décembre 2011, alors qu'il était en congé. En plus du fait que cette mise à la retraite forcée est contraire à la législation, M. Gacem s'est vu raccourcir ses vacances par son administration rien que pour, dit-il, l'empêcher de profiter des dernières hausses de salaire décidées par les pouvoirs publics. Alors qu'il a frappé à toutes les portes et écrit au président-directeur général de la CNEP, personne n'a daigné prendre en considération sa doléance légitime.
Gacem Djilali, qui s'est présenté à notre rédaction avec des documents prouvant effectivement qu'il a été victime de hogra, n'arrive pas à croire qu'on ait pu le traiter de la sorte vu sa carrière exemplaire. Contacté par nos soins pour connaître les raisons qui poussent la CNEP à se débarrasser de la sorte de ses employés, un responsable de cette institution reconnaît que le procédé utilisé dans le cas Gacem Djilali n'honore pas du tout la CNEP. Il indique, sous le sceau de l'anonymat, que la direction a donné pour consigne d'obtenir le départ de tous les «retraitables» sans distinction, et cela en application d'une instruction du gouvernement. Reste à savoir maintenant si l'Exécutif a demandé à la CNEP d'appliquer son instruction à l'aveuglette et à spolier les gens de leurs droits. La réponse est connue d'avance.
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Posté Le : 17/03/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Z.
Source : www.elwatan.com