Abu Madian et l?andalous
Dans son édition de mai, la revue « Les actes », de la société d?études et de recherches historiques, a consacré une bonne place au savant Abu Madian. D?ailleurs, dans son avant-propos, l?écrivain Mohammed Souheil Dib précise : « Nous livrons dans ce numéro un texte relatif à la place occupée par Abû Madian dans le corpus de l?esthétique andalouse. L?on se situe donc au carrefour d?une thématique qui convoque aussi bien la perception mystique que l?inspiration poétique et musicale profane que suggère l?expression esthétique andalouse ». Cela se comprend dans la mesure où les confréries religieuses ont été les premiers refuges de la personnalité culturelle des Algériens au plus fort des tentatives d?assimilation entreprises par le pouvoir colonial. L?on sait également que le « Ghazal », ou poésie courtoise, ne s?enferme pas dans la monovalence sémantique qui apparaît, de prime abord, attachée à ce terme. Le mystique a donné à ce même mot une bivalence de sens qui l?ouvre sur « l?amour divin » Un autre texte de Belhamissi, contenu dans les pages centrales de la revue, relate quelques points forts dans le parcours de Sîdî Abd ar-Rahmân at-Ta?âlîbî. Son séjour en Egypte et en Tunisie, les maîtres qu?il avait rencontrés et les ?uvres qu?il avait étudiées, notamment le « Ihya ulûm ad-dîn », confirment cette importance que devraient avoir les écrits de Ghazâli dans le mouvement de la pensée théologique en Algérie dans le sillage de l?école ash?arite. Enfin, « Les actes » dresse son riche bilan de l?année 2006 (publications, communications et collaborations?)
Posté Le : 12/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : C. B.
Source : www.elwatan.com