Algérie

Abu Bakr, premier calife de l'Islam l'allégeance au premier compagnon du prophète (QSSSL) La succession au prophète (QSSSL) et les premiers Califats



La nouvelle de la mort du Prophète (QSSSL) fut un choc terrible pour tout le monde. Une foule immense se réunit à la mosquée. Personne ne savait quoi faire. Il régnait une grande confusion. Omar était si submergé par ses émotions qu'il sortit son sabre de son fourreau et déclara : « Si quiconque dit que le Messager d'Allah est mort, je lui couperai la tête ! » C'est dans cette atmosphère qu'Abu Bakr entra dans la mosquée. En voyant que le Prophète (QSSSL) allait mieux ce matin-là, il était allé à quelques kilomètres de Médine, aux premières heures de la journée, mais il était revenu en apprenant cette triste nouvelle. Il se tint debout dans un coin de la cour et appela le peuple. Tous les regards se tournèrent vers lui. Alors il commença son fameux discours : « Ô les gens ! Si quiconque parmi vous adorait Mohamed, qu'il sache que Mohamed est mort. Mais si quiconque parmi vous adore Allah, qu'il sache qu'il vit et qu'il ne mourra jamais. Rappelons-nous tous les versets du Coran. Il dit : « Mohammed est uniquement un Messager d'Allah. Il y en eut d'autres avant lui. » Ces mots d'Abu Bakr eurent un effet magique. En un clin d''il, la confusion était évanouie. Les mots du Coran dissipèrent tous les doutes des esprits des gens. Ils étaient prêts à affronter la réalité. Le premier problème qui se présenta aux gens fut l'élection d'un nouveau dirigeant. Il devrait y avoir un chef d'Etat sinon rien ne pourrait fonctionner. Le besoin était trop urgent pour permettre un report. Un report aurait généré la discorde et la destruction de l''uvre du Messager d'Allah (QSSSL). Le Prophète d'Allah (QSSSL) était mort mais la tête de l'Etat devait continuer à vivre. Les deux grands groupes parmi les musulmans étaient les Muhajirun (réfugiés de la Mecque) et les Ansars (les aides ou les gens de la Mecque). Les Ansars se réunirent à Thaqifa Bani Saïda, leur lieu de rendez-vous, pris dans la maison de Saad bin Abada. La conversation était naturellement centrée sur l'élection du nouveau calife. Saad, le chef des Ansars, se tenait debout et disait que le Calife devait être l'un d'ente eux. Plusieurs voix le soutinrent. Un homme cependant, se leva et dit : « Mais qu'en est-il des Muhajirun ' Ils ont peut être une meilleure proposition » « Nommons deux califes », suggéra quelqu'un, « un des Ansars et l'autre des Muhajirun ». Quelqu'un dit à Abu Bakr ce qui se passait lors de cette réunion. Il vit le besoin d'agir rapidement autrement la confusion pourrait de nouveau régner. Alors en prenant un groupe de Muhajirun avec lui, il alla à Thaqif Bani Saïda. Il s'adressa au rassemblement et dit : « A la fois les Muhajirun et les Ansars ont rendu de grands services à l'Islam. Mais les premiers ont accepté l'Islam avant. Ils ont toujours été proches du Messager d'Allah (QSSSL). Alors, ô Ansars, laissez le Calife être l'un d'entre eux. » A cela un homme de la tribu des Khazraj répondit : « Si vous ne voulez d'un Calife choisi parmi nous, nommez deux Califes, l'un Ansari et l'autre Muhajir. » « Cela n'ira pas », dit Abu Obaida bin Jarrah « Ô Ansars, vous êtes le peuple qui a donné à l'Islam sa force actuelle, ne faites rien qui puisse défaire votre travail. » En entendant cela, un autre homme dit : « Ô Ansar, si nous avons fait cela, c'était uniquement pour plaire à Allah et à son Envoyé (QSSSL). Nous n'avons obligé personne. Cela ne devrait pas être un argument pour avoir gain de cause. Ecoutez, le Prophète (QSSSL) appartenait à la tribu des Quraish. Les Quraish ont davantage le droit de prendre cette place. Par Allah, je ne trouve pas juste de les contrecarrer sur ce point. Craignez Allah, et ne vous y opposez pas. » Ce discours de l'un d'entre eux réduit les Ansars au silence. Ils étaient d'accord pour avoir un Muhajjir comme Calife. Alors Abu Bakr dit : « Mes amis, je pense que soit Omar soit Abu Obaida devraient devenir Calife. Choisissez un de ces deux hommes. » En entendant cela, Omar et Abu Obaida bondirent sur leurs pieds et s'exclamèrent : « Ô Siddiq, comment cela se fait-il ' Comment est-ce qu'une autre personne peut remplir cette fonction alors que tu es parmi nous ' Tu es le meilleur des Muhajirun. Tu étais le compagnon du Saint Prophète (QSSSL) dans la grotte de Thaur. Tu as guidé des prières à sa place, pendant sa dernière maladie. La prière est la chose la plus importante en Islam. Avec tous ces attributs, tu es la personne la plus appropriée pour succéder au Prophète (QSSSL). Tends ta main que nous te prêtions allégeance. » Mais Abu Bakr ne tendit pas sa main. Omar remarqua que cette hésitation pourrait relancer le débat. Cela générerait de grandes difficultés. Alors il prit la main d'Abu Bakr et lui prêta serment d'allégeance. D'autres suivirent son exemple. Des hommes se précipitèrent de toutes parts pour faire allégeance au successeur du Prophète (QSSSL). Abu Bakr devint Calife par le consentement général du peuple.


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