Algérie

Absence prolongée de Zelfani à la JS Kabylie : Un entraîneur pour seconder Mourad Karouf


L'entraîneur adjoint de la JSK, Mourad Karouf, le latéral droit Racim Mebarki et le docteur Ahmed Djadjoua étaient les invités, samedi à 18h, du web radio du club pour évoquer la préparation d'intersaison. Evaluant le stage de 12 jours effectué à Akbou, Mourad Karouf l'a qualifié de réussite totale. «Le bilan en général est positif.Nous avons commencé le travail avec les recrues que nous avons essayé d'intégrer au groupe avec l'aide des anciens joueurs qui ont bien assumé leur rôle», a-t-il déclaré lors de cette émission enregistrée à Mostaganem, où l'équipe est à pied d'?uvre depuis vendredi pour un second regroupement estival à l'hôtel AZ Montana. En l'absence du coach principal Yamen Zelfani, qui devait rentrer en Algérie lundi dernier, c'est à Mourad Karouf qu'échoit la tâche ultime de driver la troupe jusqu'au retour du technicien tunisien.
«Mes relations de travail avec Zelfani ont toujours été bonnes. Avant, le travail c'était beaucoup plus technico-tactique, donc facile et on n'avait pas à discuter sur ça. On parlait surtout des postes, des manques et des qualités des joueurs recrutés. Mais à présent, nous devons collaborer quotidiennement, car il est question de travail tactique» a-t-il souligné. Mourad Karouf a révélé en outre que «d'ici deux à trois jours, si Zelfani n'est pas encore là, nous allons prendre une décision et ramener des jeunes catégories de la JSK un entraîneur qui va m'aider, car c'est un travail offensif et défensif spécifique qui nous attend désormais. Je ne peux pas être au four et au moulin. Dans tous les cas, la collaboration va se faire».
RECHERCHE DES AUTOMATISMES
Et d'ajouter : «Le travail sera quotidien sur le terrain pour trouver les automatismes le plus tôt possible et j'espère que nous aurons le temps de trouver un adversaire pour disputer un match amical. Si nous n'en trouvons pas, nous allons laisser ça pour le 3e stage, s'il y a lieu. Autre chose, la collaboration est obligatoire et actuellement elle se fait le plus normalement du monde. Nous avons une bonne relation de travail, qui est plus spécifique et minutieux maintenant, avec le ballon et les orientations seront aussi plus pointues. Zelfani est l'entraîneur en chef, il a un système dans sa tête et j'ai le mien. Je suis près des joueurs et c'est là qu'il faut une collaboration quotidienne. Incha'Allah, ça va se faire le plus normalement.» L'ancien joueur de la JSK a estimé que d'ici la fin du stage de Mostaganem, «nous allons avancer sur tous les points physique, tactique et psychologique. Le groupe était très discipliné et s'était donné à fond leur du premier regroupement, j'espère qu'il continuera ainsi à Mostaganem».
APPEL AUX SUPPORTERS
Karouf n'omet pas de lancer un appel en direction des supporters afin de prêter main forte au club. «Comme je l'ai déjà dit, la JSK appartient à ses supporters et dépend d'eux. Si nous voulons aller vers notre objectif, nous devons être parallèles, eux à droite et nous à gauche. Ce sont eux qui font les résultats. Quand ils renouent avec les gradins, les résultats suivent. La critique est permise mais dans la discipline, ils doivent nous soutenir encore durant la saison prochaine. Il y avait des circonstances qui ont fait que nous avons joué le maintien, mais maintenant nous devons jouer le titre.
Nous devons y parvenir en procédant doucement mais sûrement. Ce n'est pas moi qui trace les objectifs mais j'espère que cette année ce sera celle des titres, nous devons travailler dans l'union», a-t-il conclu. Pour le latéral droit, Racim Mebarki, toutes les conditions de travail sont réunies pour réussir une bonne préparation. «Nous avons une équipe jeune. On doit se donner à fond, car porter le maillot de la JSK est une lourde responsabilité.»
JUMA ET DAIBECHE EN QUARANTAINE
Le médecin du club a abordé le volet des mesures préventives mises en place sur les lieux du regroupement à Mostaganem. «C'est un protocole sanitaire strict sur le terrain, dans les chambres et au restaurant. Tout a été mis en place de sorte à éviter le contact avec les autres en occupant un pavillon avec accès direct sur le stade.
C'est difficile pour tout le monde, car c'est une reprise à part à cause de la Covid-19 et la longue pause imposée par l'épidémie. Il faut un programme spécifique pour éviter les blessures et arriver graduellement à une réadaptations cardiovasculaire», a affirmé Dr Djadjoua.
A propos de Juma et Daibèche qui n'étaient pas retenus pour le stage de Mostaganem suite à un doute sur une possible contamination par le coronavirus, il a expliqué : «Ils sont asymptomatiques, mais nous avons préféré les mettre en quarantaine, chacun seul, par précaution. S'il y a 1% de risques, on ne va pas prendre le joueur avec le groupe, car la santé passe avant tout. Je tiens à rassurer que Juma et Daibèche n'ont pas de symptômes, mais nous n'avons voulu prendre aucun risque.»
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