Algérie

Absence de structures commerciales


Absence de structures commerciales
La «tolérance» que l'on persiste à accorder au commerce informel et qu'on justifie par un statut de démunis aux vendeurs ou par l'absence de structures commerciales pour les accueillir et le tout, au nom de la préservation de la stabilité sociale, est devenue un facteur de déstabilisation sociale à Relizane.Relizane est l'une des villes où aucune considération n'a été accordée à la décision du Chef du gouvernement d'éradiquer le commerce informel et il ne s'agit ni du statut des vendeurs ni d'absence de structures commerciales. Sur ce dernier point, s'agissant des vendeurs de fruits et légumes principalement, le problème a été réglé avec surtout de la fermeté et là où en trouve encore des charrettes à bras, notamment en centre-ville, cela relève du peu de considération pour le Premier ministre. De même pour les principaux points de vente illicites autour d'El Graba et les artères du centre-ville avec des produits qu'on trouve dans les centaines de commerces de la ville, les centres commerciaux et les galeries marchandes. Cette situation ne profite qu'aux pourvoyeurs du marché parallèle qui ne sont jamais inquiétés alors que ce commerce porte atteinte directement à l'économie nationale, aujourd'hui plus que jamais avec la chute du prix du pétrole. Un impact désastreux et dont les conséquences iront en s'aggravant, tant que la tolérance persistera. En fait, cette tolérance est perçue comme une faiblesse de l'Etat par les acteurs de ce commerce et c'est ce qui explique tout.
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