Algérie

Absence de panneaux de signalisation Circulation routière à Oum El Bouaghi



Absence de panneaux de signalisation                                    Circulation routière à Oum El Bouaghi
Erigés à foison, les ralentisseurs semblent être la panacée de tous les problèmes de circulation, et ainsi remplacer, point par point, le code de la route.
II faut le dire tout de suite : toutes les villes de la wilaya d'Oum El bouaghi ou presque, sont dépourvues de panneaux de signalisation. Et cela remonte à deux décennies. La circulation routière à l'intérieur du réseau urbain se fait à tout va. La circulation dans les villes comme Aïn M'Lila et Aïn Beida, deux localités comptant chacune plus de 100 000 habitants n'est pas règlementée par des feux tricolores. Pourtant les deux villes en question se sont payé l'installation d'un appareillage régulant la circulation; malheureusement, pour des raisons d'entretien et de maintenance, les feux tricolores ne sont plus fonctionnels et du coup, l'on assiste à une congestion infinie de la circulation dans les deux grandes agglomérations précédemment citées. L'absence de passages cloutés au niveau des grands boulevards où la circulation est dense, oblige les passants à slalomer entre les véhicules pour passer d'un trottoir à un autre.
Prolifération de ralentisseurs
L'autre couac et qui n'est pas des moindres est relatif à l'installation de nombreux ralentisseurs, chose qui n'est pas du goût des automobilistes, particulièrement les chauffeurs de taxi. «Ce ne sont pas des ralentisseurs, nous déclare un taxieur, ce sont des dos de chameau!» En effet, ces dos d'âne, comme on dit, sont soit trop pointus, soit trop haut, ce qui n'est pas sans causer des cassures aux véhicules. Nombre de chauffeurs craignent que les amortisseurs subissent des dégâts. Par ailleurs, des riverains se sont permis d'installer des ralentisseurs en béton armé près de chez eux, pour éviter à leur progéniture des accidents malencontreux et handicapants. Il y en a tellement que les eaux de pluie stagnent formant des flaques et même des mares qui érodent la chaussée. Justement, un grand nombre de rues de la ville d'Aïn Beïda est truffé de nids de poules et de fissures causés par les eaux pluviales. Cet état de fait contraint les conducteurs de taxi à refuser à un riverain une course vers son domicile. Des courses que l'on paie pourtant à 100 DA !


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