Algérie

Absence de commodités de vie



Depuis la fin de l'année 2007, les habitants de Bourouba, dont le nombre ne dépasse pas les 5 000 âmes, attendent l'amélioration de leur cadre de vie. Ni la succession des élus locaux ni, encore moins, l'annonce par l'administration de tutelle de nouveaux projets de réhabilitation n'ont apporté de l'espoir aux jeunes victimes de la déperdition scolaire. Les pères de famille n'ont, eux, plus à se plaindre du chômage. Devant la détérioration de la situation au quotidien, certains guettent le passage du camion de ramassage d'ordures pour nourrir leur progéniture. Le mauvais état des pistes menant aux maisons est des plus catastrophiques. Pire, les chaussées sont dans un état lamentable, alors que les opérations de revêtement sont inachevées à cause des pluies. Des flaques d'eau jonchent les ruelles et les passages pour piétons, alors que beaucoup de personnes peinent à rejoindre leur lieu de travail ou les écoles. Les écoliers sont obligés de se marcher pieds nus pour emprunter une route détériorée et envahie par l'eau de pluie pour rejoindre leur école.Sans clôture ni gardiennage permanent, ils font face au quotidien aux conséquences des intempéries, mais aussi à celles liées à l'insécurité. « C'est inacceptable ! Nous ne pouvons plus vivre dans cette anarchie. Nous n'avons aucune commodité et les projets restent toujours au stade de projets », s'indigne un citoyen qui affirme qu'aucune prise en charge des habitants n'est assurée par l'administration locale. Pour cette dernière, « c'est le moment de finaliser la révision des listes électorales ». Apparemment, la reprise de travaux de viabilisation des sites, l'installation d'abribus et l'aménagement d'un marché communal sont ajournés, alors que les responsables locaux sont occupés beaucoup plus à finaliser les listes électorales qu'à répondre aux préoccupations immédiates des citoyens. Les projets inscrits dans le nouveau plan communal de développement et liés à la réalisation de plusieurs projets d'utilité publique font face, selon certaines sources, à la bureaucratie administrative de la réglementation.   


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