ABOU TACHEFINE Prendre le bus, un calvaire

Il y a une dizaine d'années, la ligne 02reliant la ville de Tlemcen à la localité d'Abou Tachefine (une trentaine demilliers d'habitants) était l'exemple de la régularité et de la fréquence desnavettes effectuées dans la journée. Aujourd'hui, les habitants d'Abou Tachefine sont contents de voirenfin les travaux de la trémie entamés, ce qui a soulagé surtout lesautomobilistes qui sont nombreux à emprunter cette voie qui, de l'avis de toutle monde, constituait un danger de mort au niveau de la sortie du branchementdu côté de la station d'essence. Cependant, les travaux effectués actuellement entravent lacirculation et l'entrée de «Bréa» devient de plus en plus problématique,surtout pour les bus qui préfèrent desservir plutôt «Oujlida» ou «Koudia» et, dece fait, les habitants d'Abou Tachefine se voient parfois refuser l'accès aubus, sous prétexte que la route est impraticable.  D'autres propriétaires évitent tout simplement cette localité carpour y entrer il faut soit prendre une piste impraticable par endroits, soitfaire un détour de plus de 4 km. Ce qui n'arrange pas leurs affaires. Une ligneréservée exclusivement à cette localité résoudrait peut-être le problème, quandon sait qu'il n'y a pas de lycées à Bréa et que les lycéennes et lycéens se retrouventà retraverser les champs comme au vieux temps pour rejoindre leursétablissements. SiTlemcen est en chantier, cela enchante et désenchante à la fois car des travauxentamés çà et là durent assez longtemps et la galère des automobilistess'accentue de plus en plus. Le cas du carrefour d'Imama jusqu'au carrefour dela piscine (un boulevard qui n'a pas encore été baptisé) et la rocade menant àla nouvelle cité universitaire fonctionnant encore en double sens dangereux surune même voie, sont des exemples vivants illustrant cet état des lieuxcontraignant.