Algérie

Abou Leila et les autres



Les longs métrages Abou Leila d'Amine Sidi-Boumédiène, Paysages d'Automne de Merzak Allouache, Parkour(s) de Fatma-Zohra Zamoum, Rouge de Farid Bentoumi, Ibrahim de Samir Guesmi, 143, rue du Désert de Hassen Ferhani, Leur Algérie de Lina Soualem, S?urs de Yamina Benguigui et ADN de Maïwenn Le Besco figurent au programme de ce festival aux côtés de 16 films de fiction et 11 documentaires.Plusieurs cinéastes algériens et franco-algériens participeront à la 9e édition du Festival du film franco-arabe (FFFA) de Noisy-Le-Sec, en France, prévu du 6 au 17 novembre prochain, ont annoncé les organisateurs sur le site internet du festival.
Ainsi, les longs métrages Paysages d'Automne de Merzak Allouache, Parkour(s) de Fatma-Zohra Zamoum, Abou Leila d'Amine Sidi-Boumédiène, Rouge de Farid Bentoumi, Ibrahim de Samir Guesmi, 143, rue du Désert de Hassen Ferhani, Leur Algérie de Lina Soualem, S?urs de Yamina Benguigui et ADN de Maïwenn Le Besco figurent au programme de ce festival aux côtés de 16 films de fiction et 11 documentaires.
Divers thèmes sont traités dans ces ?uvres cinématographiques plus ou moins récentes, dont certaines comme Abou Leila ont reçu plusieurs prix dans les différents festivals à l'étranger.
Le long métrage est un flash-back dans l'Algérie de 1994. Un certain S. et Lotfi, son ami d'enfance, traversent le désert à la recherche d'Abou Leila, un dangereux criminel. La quête semble absurde dans l'immensité du Sahara et ses difficiles conditions de vie. Mais S., un homme dont la santé mentale est vacillante, est convaincu d'y trouver Abou Leila. Lotfi, lui, n'a qu'une idée en tête : éloigner S. d'Alger. En s'enfonçant dans le désert, ils vont se confronter à leur propre violence.
Projeté en avant-première algérienne (en compétition) au 10e Festival international du cinéma d'Alger dédié au film engagé, en novembre 2019, Paysages d'automne de Merzak Allouache est un thriller où s'entremêlent enquêtes policières et journalistiques sur des affaires de meurtres et de prostitution.
Le film d'une durée de 90 minutes raconte l'histoire de Houria, jeune journaliste incarnée par Salima Abada, qui enquête sur les meurtres de lycéennes embrigadées dans un réseau de prostitution et aussi sur les conditions de vie de migrants subsahariens.
Parkour(s) de Fatma-Zohra Zamoum dévoile (avec humour) certains travers de la société algérienne. Rouge de Farid Bentoumi et Ibrahim de Samir Guesmi traitent des rapports difficiles entre parents et enfants, l'éternel conflit de générations. S?urs de Yamina Benguigui pose des questions sur le rapport au pays d'origine et par rapport au pays d'accueil. ADN de Maïwenn Le Besco montre «la complicité» d'un grand-père algérien et de sa petite-fille. Neige, une femme divorcée et mère de trois enfants, rend régulièrement visite à Emir, son grand-père algérien qui vit aujourd'hui dans une maison de retraite. Elle admire cet ancien pilier de la famille, qui l'a élevée et surtout protégée de la toxicité de ses parents.
Les rapports entre les nombreux membres de la famille sont compliqués et les ranc?urs nombreuses. La mort du grand-père va déclencher une profonde crise identitaire chez Neige. Alors, elle va vouloir comprendre et connaître son ADN.
Dans la section documentaire de cette 9e édition du Festival du film franco-arabe, 143, rue du Désert de Hassen Ferhani est un road-movie en plein milieu du désert, alors que Leur Algérie de Lina Soualem invite à un voyage dans son pays d'origine à travers le regard nostalgique des grands- parents.
Le Festival du film franco-arabe de Noisy-Le-Sec a été créé en 2011, avec une volonté de «créer des ponts entre les cultures» pour favoriser «la compréhension, la découverte et les échanges», rappellent les organisateurs.
Kader B.


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