Algérie - Abou El-Hassan

ABOU EL-HASSAN: La ville se souvient de son martyr



A l’occasion de la célébration de la journée du Chahid, le bureau local de l’organisation des enfants de Chouhadas d’Abou El-Hassan, en collaboration avec l’APC, a élaboré un programme riche en activités, notamment culturelles, artistiques et sportives. Toutefois, l’accent cette année sera mis sur le 45ème anniversaire de la mort d’un héros de la révolution dont la ville porte son nom. Il s’agit du moudjahid Abou El-Hassan, né en 1934 aux environs de Remchi dans la wilaya de Tlemcen. De son vrai nom Abdelkader El-Baki, Abou El-Hassan fréquenta dès son plus jeune âge l’école coranique où son père, imam, enseignait le coran et les rudiments de la langue arabe. Avide de connaissances, Abou El-Hassan, âgé alors d’environ une vingtaine d’années, se rend à une école dans la ville de Nédroma, non loin de sa ville natale pour parfaire sa culture générale. A la mort de son père en 1955, Abou El-Hassan retourne au bercail pour s’occuper de commerce et d’activités agricoles avec son frère aîné. Cependant Abou El-Hassan ne restera pas insensible à l’occupation de son pays et décide de militer dans un premier temps dans les rangs des Oulémas, puis du MTLD. En 1957, ce valeureux moudjahid sera promu au grade de commissaire politique de la zone IV de la wilaya V. Son engagement et sa détermination dans la lutte pour le recouvrement de l’indépendance de son pays, lui valurent l’admiration et le respect des responsables de l’ALN ainsi que ceux de la population. Il s’est vu confié encore une fois la responsabilité de commissaire politique, en 1958, couvrant la zone V. C’est au cours de cette même année qu’Abou El-Hassan rencontrera sa future femme, la moudjahida Meghiche Yamina (Dalila de son nom de guerre) où naîtra de cette union, leur unique enfant qu’ils prénommèrent Hassan.

Cependant, le destin aura voulu que lors de la grande offensive de l’armée française, connue sous le nom du «plan Charles», contre les refuges de l’ALN sa femme Dalila et son fils Hassan périrent en février 1959 dans les Monts de l’Ouarsenis. Très affecté par la mort de sa femme et de son enfant, Abou El-Hassan continuera son combat libérateur jusqu’à la date fatidique du 19 février 1962, date à laquelle il tomba au champ d’honneur en compagnie de plusieurs moudjahidine aux environs de Cavaignac. A l’indépendance, la ville de Cavaignac prendra désormais le nom du martyr Abou El-Hassan.




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