Apparemment, on arrive aux dernières phases du combat anti-syrien. Après les cuisants échecs essuyés par les ennemis de la Syrie, et la liste serait assez exhaustive pour pouvoir l'énumérer, les aboiements se font de plus en plus forts pour ameuter l'opinion internationale sur un «massacre» perpétré par le gouvernement syrien contre ses populations.
Le mythe de la protection des civils étant constamment brandi, que pourrait-on envisager en matière de réaction de la part d'une meute de chiens enragés ' Côté arabe, la délégation de la Ligue ( le mot «Guilde» rimerait également en la circonstance) auprès des Nations unies a mis au point un illustrissime projet de résolution sur l'établissement de zones de sécurité en Syrie. Le secrétaire adjoint de la Guilde arabe, Bom Heli, a fait savoir que la délégation arabe conduite par l'Arabie saoudite procéderait à des consultations avec différents groupes politiques et géographiques de l'ONU, notamment les membres du Conseil de sécurité, à la recherche du soutien à ce projet de résolution. Le projet de résolution se base sur la dernière décision prise récemment par la Ligue arabe à Doha et qui demande la mise en place de zones de sécurité pour protéger les civils, assurer l'acheminement de l'aide humanitaire et exécuter les sanctions économiques et politiques adoptées par la Ligue arabe contre le régime de Damas. Cela étant, l'Arabie Saoudite qui conduit cette délégation, omet d'étaler sur la tribune le fait que ses forces de police anti-émeute ont ouvert le feu sur des manifestants chiites qui réclamaient la libération de leurs militants arrêtés par les autorités. Des témoins indiquent que plusieurs manifestants ont été blessés. Un fait que les perroquets de la Guilde arabe n'ont jamais signalé lors de leurs banquets au Caire. Sur l'autre rive, le nouveau président français, François Hollande, veut également s'imposer comme un nouveau partenaire avec lequel il faudrait désormais compter. Soucieux des vies des civils à l'image de son prédécesseur qui s'est démené comme un beau diable pour épargner la vie des 60.000 civils libyens, Hollande a appelé sur un ton pathétique à une intervention rapide du Conseil de sécurité de l'ONU pour éviter de nouveaux massacres en Syrie. Même refrain quant à son homologue turc qui n'a cessé, depuis le début de la crise, de souffler sur le brasier syrien. Ce dernier a également sommé la «communauté» internationale, d'agir expressément face à l'arrivée des renforts de l'armée syrienne près d'Alep. Le nouveau tube israélo-américain ayant fait de l'effet, le Premier ministre turc a déclaré à Londres sous le regard bienveillant de son acolyte britannique David Cameron : «Il y a un renfort de l'armée syrienne à Alep, et les récentes déclarations sur l'utilisation d'armes de destruction massive sont des éléments devant lesquels nous ne pouvons pas rester observateurs ou spectateurs». Aucune originalité dans le discours du Premier ministre turc, puisque la chanson a été déjà composée et interprétée par la diplomatie américaine qui à son tour a volé les droits d'auteur russes. (A suivre)
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Posté Le : 30/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : C A
Source : www.lnr-dz.com