Abdoun persécuté par ses détracteurs en Grèce

Velverde voudrait le transférer au prochain mercato'
Victime des fantasmes des journalistes grecs
Djamel Abdoun ne laisse jamais indifférent. Qu'il joue bien ou mal, les journalistes ne restent pas insensibles à son jeu. Cela en raison de son immense talent qui fait penser aux spécialistes qu'il peut apporter énormément à son club ou à la sélection nationale. Cette fois, certains parmi les spéculateurs grecs se sont lancés dans leur exercice préféré : descendre en flammes le transfuge du FC Kavala. Ils lui prédisent tout simplement un départ dès le mercato d'hiver'
Velverde voudrait le transférer au prochain mercato'
Bien évidemment, les gens sensés ne croiront pas à de telles sottises. Car à aucun moment, Ernesto Valverde, l'entraîneur de l'Olympiacos le Pirée ou les dirigeants du club athénien n'ont évoqué un quelconque problème avec Abdoun. Dans leurs interprétations mal intentionnées, nos confrères grecs se sont basés sur des rumeurs colportées, selon eux, par des proches du coach espagnol. Sans plus, lui faisant penser qu'il allait donner les dernières chances à Abdoun avant de prendre une décision finale lors du mercato hivernal. Et selon eux, il s'agirait plus d'un transfert ou d'un prêt vers un autre club car, estiment-ils, Valderde se trouverait très déçu des prestations de celui qui a épaté la Grèce entière, en terminant la saison passée par un nombre impressionnant de passes décisives.
Victime des fantasmes des journalistes grecs
En réalité, il n'y a strictement rien de vrai dans cette machination qui ne veut pas dire son nom. Car Abdoun n'a jamais déçu depuis qu'il a été transféré gratuitement à l'Olympiacos. Il a juste besoin de plus de temps pour adapter son jeu à celui de sa nouvelle équipe, en plus des réglages physiques qu'il est en train de tenter de rattraper chaque jour que Dieu fait aux entraînements. Les journalistes grecs, qui s'amusent à le critiquer, sont sans doute ceux qui, n'arrivant pas à le faire parler à leur guise, pour des raisons de langue ou autres, ont estimé qu'un autre joueur à sa place serait plus «intéressant».
Comment peut-on gober les bobards de ses détracteurs grecs '
Car comment peut-on gober leurs écrits quand on sait que Djamel Abdoun n'a joué que dix matchs depuis son arrivée chez les Rouges ' Et mors de ces dix rencontres, il faut noter qu'il a été titularisé à seulement cinq reprises, avec des remplacements à chaque fois en cours de match. Ajoutez à cela, deux apparitions dans les ultimes instants du match, plus pour serrer la main à l'adversaire qu'à apporter un quelconque plus à son équipe. On voit mal comment un joueur peut changer le score, en ne restant que quelques secondes sur le terrain. Même un clone de Maradona et Pelé réunis ne pourra rien faire à sa place'!
Une seule fois au bout des 90 mn en Ligue des champions, c'est trop peu !
En Ligue des champions, Abdoun n'a joué qu'un seul match dans son intégralité, sur ses trois apparitions. C'était face à l'O Marseille. Et tout le monde a vu qu'il n'était pas de trop sur le terrain dans cette équipe de l'Olympiacos. Bien au contraire, Abdoun a montré un sens de la passe au-dessus de la moyenne des 22 joueurs sur le terrain. Il aura sans doute l'occasion de faire mieux contre ce même Marseille qu'ils vont recevoir dans l'enfer d'Athènes cette semaine, puisque Jean Makoun sera indisponible pour cette rencontre et pour deux mois environ.
Valverde obligé de faire confiance à Abdoun en l'absence de Makoun
Valverde, qui est connu pour être l'un des coachs à changer le moins possible son ossature dans la saison, se verra donc obligé désormais de modifier sa tactique en fonction des atouts de Djamel Abdoun. Du coup, ce dernier aura plus de chance de montrer que son talent est intact et sa belle production de la saison passée n'était pas un simple coup de chance. Ainsi il aura donc l'occasion de démentir ses détracteurs en Grèce qui ont oublié qu'il a toujours reconnu n'être pas encore au point physiquement. «Vous n'avez pas encore vu le vrai visage de Djamel Abdoun», leur a-t-il dit au lendemain du match aller contre l'OM. A lui de tout donner pour les faire taire définitivement !