Algérie

Abdessalam Bendifel présente son premier album


« Je suis en train de mijoter la musique qui siera à ces chansons et l'album sera édité, si tout se passe bien, cet été », confie Abdessalam qui, même s'il demeure un interprète de chaâbi en herbe, n'en n'est pas moins professionnel en la matière. Et pour cause, l'artiste cumule dix sept bonnes années passées sur les bancs du conservatoire de musique, où il a appris les rudiments du métier. « C'est depuis l'âge de six ans que j'ai aimé cette musique en écoutant le grand maître du genre, Dahmane El Harrachi, Ellah Yerahmou. Et c'est donc lui qui m'a insufflé cette envie d'aller étudier en profondeur le genre chaâbi », explique-t-il. Bien qu'ayant manifesté, très tôt, son désir d'apprendre ce genre musical très prisé dans la capitale, Abdessalam ne s'inscrira qu'à hauteur de ses vingt et un ans au conservatoire de Kouba où il résidait, avant de déménager à Bab Ezzouar. « Ma première apparition publique a eu lieu, en 1994, au palais de la Culture Moufdi-Zakaria. C'était formidable, tellement j'étais sur un nuage en m'exécutant de bonne grâce et de bonne foi par-devant une assistance contemplative à souhait ». Des années passent et des événements de tous genres agrémentent le parcours de l'élève du conservatoire. A commencer par le premier prix concours « Mawaheb » organisé, en 2006, par les amis de la musique au Centre culturel Aissa-Messaoudi. « C'est un honneur pour moi que de recevoir cette distinction, qui m'a été décernée par les amis de la musique. J'en ai encore la chair de poule rien qu'à me remémorer cet épisode de la radio ». Il y a aussi la cinquième édition du festival chaâbi qui s'est déroulé, en 2010 au TNA, et/où l'artiste en herbe a été gratifié d'un diplôme de reconnaissance des mains de Madame la Ministre, Khalida Toumi. « C'est une distinction honorifique décerné par devant un public qui m'a découvert et adopté. Ce qui m'a encouragé à redoubler d'efforts pour arriver là où je suis maintenant », confie-t-il, tout en sourire. On le comprend à bien, car sa carrière ne fait que commencer son bonhomme de chemin...
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