Algérie

Abdeslam Ouaddou victime d'attaques racistes



Pour s'être réjoui de la réhabilitation du président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, par le TAS de Lausanne,l'ancien défenseur international des Lions de l'Atlas a suscité une vive polémique au Maroc où, outre la communauté des réseaux sociaux, d'anciens équipiers en sélection ont réprouvé sa prise de position en faveur du candidat algérien aux élections du Conseil de la Fifa, ce vendredi à Rabat.Premier à avoir réagi, le capitaine Nourredine Naybet qui a rendu public un communiqué. «Je ne peux m'empêcher d'exprimer mon choc face à ce qu'a dit Ouaddou. C'était un coéquipier au sein de l'équipe nationale, et il se souvient très bien du bon traitement qu'il a reçu pendant les longues années où il a porté le maillot du Maroc. Ouaddou a le droit d'avoir des positions, mais il est honteux de soutenir un concurrent au détriment de son compatriote marocain, Fouzi Lekjaa», a-t-il écrit. Avant de préciser que «ce n'est pas uniquement ma position, mais plutôt celle de tous nos collègues de l'équipe nationale marocaine, tels que Rachid Daoudi, Hassan Nader, Fattah Al-Alawi, Badr Qadouri, Hassan Abrami, Meri Karimou et d'autres».
L'on pensait alors que le dossier était clos. C'était compter sans l'excessive manipulation qui a fait dire et écrire aux «soldats» de l'ombre tapis derrière des pseudos des insanités grossières. Une campagne sans vergogne qui a fini par sortir l'ancien défenseur de l'AS Nancy-Lorraine dont le père est d'origine malienne, de son mutisme et répondre à ses détracteurs qui ont usé de mots et d'images orduriers. «Quand vous avez une émancipation intellectuelle et que l'on ne vit pas au crochet d'un système, vous recevez ce genre de photos pour vous rappeler votre couleur de peau. Un grand vide en terme d'éducation qui je l'espère va être comblé au fil des années», a-t-il répliqué à tous ceux qui s'estiment plus intelligents et plus «êtres humains» que lui. Plus pragmatique, Ouaddou ajoute une note politique à sa position : «De profondes réformes seront nécessaires au sein de la CAF et dans toutes les commissions touchant de loin ou de près au football africain. À commencer par un examen de probité approfondi de chaque candidat. 64 années depuis sa création, il est encore question de développement», écrivait-il. Vaste programme que les dignitaires de tous bords n'accepteront pas...
M. B.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)