Algérie - Hammam Dbagh

Abdelouahab Nouri à Guelma «On n’a pas le droit de saccager le site de Hammam Debagh»



Abdelouahab Nouri à Guelma «On n’a pas le droit de saccager le site de Hammam Debagh»




Le ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelouahab Nouri , n’a pas mâché ses mots, lundi, sur le chantier du site de la cascade de Hammam Debagh, lors de sa visite de travail dans la wilaya de Guelma.

«On n’a pas le droit de faire de ce site ce qui est en train de ce faire ! On n’a pas le droit ! Arrêtez l’anarchie, laissez le site à l’état naturel, ne faites pas du n’importe quoi ! Un site comme celui-ci est un site mondialement connu. Unique en son genre. Impliquez-vous ! Ne philosophez pas avec moi ! S’il ya lieu de faire une opération de recasement, nous le ferrons. On n’a pas le droit de saccager un site comme celui-là», dira-t-il sans ménagement aux autorités locales.

Et de poursuivre: «Qu’est ce qui vous empêches de faire une séance de travail avec les collègues de la culture, puisqu’ils s’y opposent. Oui ! On nous invoque aujourd’hui l’opposition des services de la culture. Il faut faire un état des lieux. Nous partageons le même objectif qui est la protection du site» et de conclure: «le wali doit déléguer la directrice du tourisme pour faire un travail de mise au point, pour sauvegarder ce qui peu être sauvegardé».

Dans la foulée, madame Fatma Zohra Raïs, wali de Guelma, ne manqua pas d’apporter sa part de précisions: «Il y a une étude qui a été prise en charge par l’ANDT (agence nationale du tourisme), et le financement par la direction de l’urbanisme. L’urgence pour moi est de préserver ce site unique au monde, car il faut voir les agressions qu’il subit».

Un responsable au fait du dossier poursuivra en expliquant le champ d’intervention pour la protection du bassin versant contre les crues, objet de ce chantier, ainsi qu’une clôture pour préserver, non seulement la cascade, mais aussi l’ensemble du site touristique de Hammam Debagh.

La mise à niveau des structures d’accueils hôtelières du secteur public n’étant pas à la hauteur et encore moins à la portée de toutes les bourses, les maisons d’hôtes seraient-elles une solution pour palier au manque?

La réponse du ministre à El Watan est sans équivoque: «c’est un créneau qui commence à prendre palace. Au niveau des zones thermales comme ici à Guelma ou des sites balnéaires. Bien sûr, ça peu compenser les déficits dans la disponibilité des infrastructures, le citoyen vient en apport supplémentaire pour combler les besoins. Nous n’avons pas de chiffres! C’est un début que nous encourageons».

Notons enfin que le ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, a inspecté plusieurs projets du secteur privé, en cours de construction dont un hôtel 4 étoiles à la sortie de Guelma route de Annaba ainsi que deux complexes touristiques thermaux, un dans la commune de Ain Larbi, le second à Hammam Debagh.

Karim Dadci



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