Le Premier ministre a réitéré, jeudi, devant les représentants de la société civile, la détermination de l'Etat à faire face aux multiples tentatives de déstabilisation.Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui effectuait, jeudi, une visite de travail dans la wilaya de Jijel, s'est exprimé pour réitérer, encore une fois, la position de l'Algérie sur les événements qui se déroulent en Syrie, en Libye mais surtout en Tunisie, pays dits du Printemps arabe. Une position qui, rappelons-le, résulte du principe de "non-ingérence" dans les affaires intérieurs des pays.
"L'Algérie subit des pressions de toutes parts l'obligeant à jouer son rôle de puissance régionale, mais notre politique est claire et l'a toujours été ; c'est ce qui nous permet de maintenir la stabilité de notre pays", lancera Abdelmalek Sellal, lors de sa rencontre avec les représentants de la société, tenue en début d'après-midi à la cité administrative.
Sur sa lancée, le Premier ministre, avec sa verve habituelle et sa parfaite connaissance de la région et de l'impact qui découlerait d'une éventuelle intervention ' quelle qu'elle soit ' dans les pays voisins, prévient. "L'Algérie est aux aguets." Une phrase qui en dit long sur la détermination de l'Etat à faire face aux multiples tentatives de déstabilisation, d'autant plus que le temps a fini par donner raison à l'Algérie, laquelle a toujours maintenu sa position vis-à-vis des conflits dans la région et exprimé ses doutes sur les motivations et les conséquences
d'une intervention militaire en Libye ou en Syrie. Deux pays dont les peuples aspiraient à une démocratie, mais qui aujourd'hui, sont plongés dans le chaos.
"Il n'y aura pas de Printemps arabe en Algérie ; nous y travaillons et sommes sur la bonne voie", martèlera Abdelmalek Sellal, devant l'assistance.
En se rendant dans la wilaya de Jijel, Abdelmalek Sellal a inscrit dans son agenda le développement des investissements dans cette belle région d'Algérie, notamment dans les secteurs maritime et sidérurgique. Cette visite, qui intervient également dans le cadre d'une tournée que le Premier ministre a amorcé à travers plusieurs wilayas du pays afin, dira-t-il, de se rapprocher du citoyen et rétablir la confiance ' perdue ' entre lui et l'Etat, revêt un cachet particulier. En effet, c'est la première fois qu'un haut responsable de l'Etat, après le président de la République, effectue une visite officielle à Jijel.
Seul Abdelaziz Bouteflika s'y était rendu à quatre reprises depuis son accession au pouvoir en 1999.
Aussi, tous les principaux protagonistes étaient en branle. Et les exemples n'en finissent pas. Chaque action, chaque parole prononcée est sous-entendue par des relents électoraux, observent certains milieux au fait de la chose. Et pour cause : nous approchons à grands pas de l'élection présidentielle de 2014 : 8 mois !
Enfin, il va sans dire qu'à travers la multiplication de ses sorties, Abdelmalek Sellal veut rassurer. Encore. L'absence du président de la République n'empêche en rien la bonne marche de l'Etat.
D'ailleurs, le chef de l'Etat a reçu, mercredi, son Premier ministre dans sa résidence à Alger où ce dernier lui a présenté les bilans des activités du gouvernement.
L. N
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Posté Le : 17/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : NACER Lynda
Source : www.liberte-algerie.com