Algérie

Abdelmalek Sellal lors de la promulgation de la constitution tunisienne



Abdelmalek Sellal lors de la promulgation de la constitution tunisienne
Le Premier ministre algérien a réaffirmé le soutien indéfectible de l'Algérie au cours de la séance solennelle organisée au siège de l'Assemblée nationale constituante (ANC) tunisienne pour célébrer, en grande pompe, la promulgation de la nouvelle Constitution adoptée le 26 janvier dernier.Dans son allocution prononcée à l'occasion de la cérémonie organisée à l'occasion de l'adoption de la nouvelle Constitution de Tunisie, le Premier ministre algérien a affirmé que l'Algérie, "consciente de la communauté de destin" avec la Tunisie, demeure "en toute circonstance" aux côtés de ce "pays frère". L'Algérie, a-t-il dit, "a suivi avec une totale confiance, les grands pas franchis par le peuple tunisien pour l'édification d'un nouvel Etat et l'amorce d'une nouvelle ère de liberté, de dignité et de stabilité" et se félicite de l'entente "entre les parties adverses sur la nouvelle Constitution qui fait honneur à la Tunisie et à ses enfants fidèles"."Consciente de la communauté de destin, l'Algérie se tiendra à vos côtés lors de cette importante étape et vous soutiendra afin d'assurer la réussite du processus de transition démocratique", a-t-il souligné. Abdelmalek Sellal a salué la Tunisie et son peuple pour l'adoption de la nouvelle Constitution du pays, qu'il a qualifiée "d'importante réalisation", et de "fierté pour le peuple tunisien et un pas géant dans la bonne direction". Le peuple algérien "n'a pas oublié et n'oubliera jamais le soutien de ses frères tunisiens lors de la guerre de Libération nationale et la position de la Tunisie, peuple et gouvernement, soutenant l'Algérie, lorsque le terrorisme aveugle et sauvage a tenté de déstabiliser les fondements de l'Etat national pour lequel le peuple algérien s'est sacrifié", a-t-il également ajouté.Tout se passait dans la sérénité quand l'assistance a été surprise de voir la délégation américaine quitter l'hémicycle de l'ANC, en réaction aux propos du président du Parlement iranien Ali Larijani. Transformant la tribune de l'ANC en tribune de l'ONU, M. Larijani a versé son courroux sur Israël et son protecteur américain, mettant dans l'embarras les organisateurs tunisiens. L'organisation d'une cérémonie pareille en lui donnant un cachet international répond à un besoin de propager une belle image de la Tunisie à travers le monde dans le but de gagner des partenaires solides pour faciliter le passage vers la prochaine étape sur le plan économique notamment. Aujourd'hui, la Tunisie a besoin d'une aide urgente. D'autant plus que, depuis 2011, l'image du pays a été ternie par une gestion approximative du quotidien dans tous les domaines. A voir la liste des participants étrangers, on ne manque de relever l'absence de l'Arabie Saoudite. Selon les observateurs, cela traduit une "tiédeur" des relations bilatérales. A l'opposé de l'apologie faite par les délégations étrangères, certaines personnalités (députés, représentants de la société civile ...) rencontrées dans les coulisses, n'ont pas manqué d'émettre des réserves à propos de certains articles de la Constitution. Cependant, ils finissent par affirmer qu'elle demeure acceptable en se cachant tous derrière le prétexte que tous les Tunisiens, quelles que soient leurs tendances politiques ou leur condition sociale, s'y retrouvent, sachant qu'elle a été adoptée par consensus. Il reste maintenant que cette constitution, qui entre en vigueur demain, devra être respectée par ceux qui sont appelés à la mettre en pratique sur le terrain.M. K.NomAdresse email




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