Algérie

Abdelmalek Sellal à Sétif



Abdelmalek Sellal à Sétif
Abdelmalek Sellal a capitalisé, à Djelfa, les visites du secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et de l'émir du Qatar dans la campagne électorale pour le 4e mandat. Il a affirmé, à Sétif, que le Président va bien et qu'il a le souffle long, espérant ainsi faire taire les voix qui se prononcent contre son maintien à la magistrature suprême.Dans cette ville de l'Est, particulièrement appréciée par le chef de l'Etat qui l'a visitée plusieurs fois durant ses trois mandats et où il a lancé, en mai 2012, son fameux "Jilna tab jnanou", Abdelmalek Sellal, son directeur de campagne, a prononcé, à la salle 8-Mai 1945, un discours plutôt sans relief. Il s'est cantonné dans des promesses électoralistes vagues et généralistes, notamment en direction de la jeunesse."Durant le prochain mandat, nous vous fournirons tout ce dont vous avez besoin", s'est-il engagé, sans préciser davantage la nature du programme destiné à la jeune génération.Il a parlé, ensuite, d'un nécessaire pacte de confiance entre les citoyens et les dirigeants, d'un côté, et l'Etat et les cadres, de l'autre."Il faut rétablir la confiance entre nous (...) L'Etat ne doute pas des cadres et des élus de la nation", a-t-il déclaré. Dans la foulée de ses serments, qui semblent plus improbables les uns que les autres à réaliser, il a juré que "Sétif sera, l'année prochaine, un pôle agricole et industriel. Des entreprises génératrices de richesses et d'emplois seront implantées dans la ville".Tout au début de son meeting populaire, le directeur de campagne du Président-candidat a martelé par trois fois : "L'Algérie va bien. Bouteflika va bien", sans expliquer s'il faisait allusion à l'état de santé du président de la République ou à ses capacités à gagner l'élection présidentielle même sans aller par lui-même au-devant des électeurs pour les convaincre de voter pour lui. "Bouteflika a le souffle long", est-il revenu à la charge à la fin du rassemblement, sans prendre, non plus, la peine de préciser à qui adressait-il la mise au point. Il est toutefois loisible de penser qu'il visait, par ses propos, les partis politiques, les personnalités nationales... qui appelaient à l'application de l'article 88 de la Constitution puis contestaient la validation de la candidature d'Abdelaziz Bouteflika à la présidentielle par le Conseil constitutionnel, pour cause de maladie l'empêchant de se conformer convenablement aux charges d'un chef d'Etat.Pour mieux battre en brèche cet argument, brandi par l'opposition comme une arme redoutable pour compromettre l'accomplissement de la 4e mandature, Abdelmalek sellal a capitalisé, la veille à Djelfa, pour le compte de la campagne électorale qu'il mène au profit de la candidature d'Abdelaziz Bouteflika, les visites du secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et de l'émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani. "Aujourd'hui, tout le monde constate que l'Algérie est devenue un pays très sollicité sur le plan international. La visite de John Kerry dans ce contexte et sa déclaration sur le processus électoral en Algérie ne laisse planer aucun doute sur l'importance de notre pays sur la scène internationale", a-t-il attesté.S. H.NomAdresse email




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