Algérie

Abdelmalek Sellal



Abdelmalek Sellal
Comme le terrorisme, le changement climatique n'a pas de frontière», a déclaré le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, hier à Paris, lors de son allocution à l'ouverture de la Conférence internationale sur le climat. «L'Algérie, qui a enduré le terrorisme pendant des années, partage la peine du peuple français.Nous lui exprimons la sympathie et la solidarité du peuple algérien, de son gouvernement et de son président Abdelaziz Bouteflika», a-t-il martelé. Le représentant algérien à la COP21 a salué la prise de conscience de la communauté internationale qui a fini, selon lui, «par admettre que les dérèglements climatiques sont un facteur multiplicateur des menaces sur la paix et la sécurité mondiales.Le changement climatique aggrave les tensions, l'insécurité et les flux migratoires, comme il accroît le taux des crimes transfrontaliers». A travers son chef du gouvernement, l'Algérie a réaffirmé sa «détermination pour l'adoption d'un accord contraignant à l'issue de la Conférence de Paris».Pour lui, c'est la seule manière pour que tous les pays assument ensemble leurs «responsabilités intergouvernementales envers les générations futures». Et de conclure par l'affirmation des efforts nationaux de notre pays sur le plan environnemental et économique : «Nous allons vers une politique de transition énergétique. Et ce n'est pas uniquement un engagement écologique, mais aussi un pari sur l'avenir et un choix économique délibéré.»Comme la majorité des pays africains et en voie de développement, M. Sellal a réfuté une quelconque «responsabilité historique» dans le réchauffement climatique et l'augmentation, au niveau mondial, du taux d'émissions des gaz à effet de serre. C'est ce qu'affirmait, auparavant, la Contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN) de notre pays.Ce texte-cadre pour les délégués algériens qui participent aux négociations précise que «la contribution provisoire de l'Algérie est soumise à la condition de l'accès aux ressources financières extérieures nouvelles, tant auprès de ses partenaires bilatéraux que multilatéraux, ainsi qu'au transfert de technologies propres en termes concessionnels et préférentiels et au renforcement de ses capacités techniques».Autrement dit, les efforts écologiques de l'Algérie ne devront pas être financés par les recettes des hydrocarbures, mais par des financements extérieurs. Le même document rappelle que la proposition chiffrée «sera ajustée en conséquence» des conditions financières. Néanmoins, l'Algérie s'est engagée à soumettre sa «contribution définitive au moment de la ratification dudit accord et bien avant son entrée en vigueur prévue en 2020».




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