L'Algérie exclut d'intervenir militairement en Libye voisine pour aider à rétablir l'ordre alors que les combats entre milices rivales y font rage dans un climat de profondes divergences politiques, a assuré le premier ministre Abdelmalek Sellal."Il faut parvenir à créer un consensus pour mettre en place un gouvernement et des institutions capables de diriger le pays" mais "aller avec nos forces pour rétablir la situation n'est pas une solution et ne peut constituer une solution", a déclaré M. Sellal à l'agence APS. La question d'une intervention de l'armée algérienne en Libye ou en Tunisie, également en proie à des violences, est souvent évoquée par des journaux locaux, mais M. Sellal a souligné que la Constitution "interdit à nos troupes de traverser les frontières"."Notre vision est claire sur cette affaire nous n'acceptons pas d'interventions étrangères à nos frontières, nous privilégions un règlement régional", a insisté M. Sellal, observant cependant que la situation "reste très difficile" en Libye "qui ne dispose ni d'une armée ni d'une police pour rétablir l'ordre". Alger, qui partage une longue frontière avec la Libye, avait soutenu le gouvernement libyen face à la rébellion, mettant en garde contre les risques que la chute du régime de Kadhafi allait impliquer la Libye dans une guerre civile sans fin.
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Posté Le : 11/08/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ismain
Source : www.reflexiondz.net