Faisant l'objet d'une recommandation aux Assises nationales de la santé qui se sont tenues les 16 et 17 juin, le rattachement de la Sécurité sociale au ministère de la Santé est l'une des propositions qui a recueilli les réserves des participants aux ateliers.Une proposition qui a également fait réagir les cadres de la Sécurité sociale et la Fédération des travailleurs de la Sécurité sociale.Des réactions qui semblent avoir eu un impact puisque le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a réfuté hier, selon l'APS, la «moindre intention» de rattacher la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) au secteur de la Santé. «Le rattachement de la CNAS à la Santé n'est qu'une simple proposition formulée par certains ateliers, cela ne signifie pas qu'elle sera concrétisée et il n'y a aucune intention de le faire», a-t-il déclaré pour rassurer les gestionnaires de la CNAS.A noter que cette proposition a été retenue lors des assises régionales qui ont eu lieu en mai dernier et elle émanait, selon une source proche du dossier, de l'administration sanitaire et «vient d'être soutenue et défendue lors des Assises nationales par les membres du conseil de l'Ordre des médecins notamment dans l'atelier lié à l'éthique et à la déontologie», affirme notre source. Et d'ajouter : «Ce n'est pas le rattachement de la CNAS dans sa globalité qui intéresse le ministre de la Santé. Il veut mettre sous sa coupe seulement le volet lié à l'assurance maladie. Un aspect qui est intimement lié au reste.» Et de rappeler que la Sécurité sociale ne se limite pas à l'assurance maladie, mais à d'autres risques et activités, tels que le recouvrement des cotisations, les accidents de travail, les maladies professionnelles, la retraite, l'assurance-chômage, etc.M. Boudiaf a, par ailleurs, appelé les responsables de la Sécurité sociale à accomplir leur mission sans «trop s'attarder» sur les propos colportés ces derniers jours par certains médias, qui n'ont fait que rapporter les déclarations des uns et des autres lors de ces assises concernant ce point précis et autres recommandations qui ont fait l'objet de polémiques, en l'occurrence celle liée à la révision ou à l'abrogation de l'activité complémentaire que les syndicats des médecins généralistes et spécialistes ont farouchement revendiquée.
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Posté Le : 22/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djamila Kourta
Source : www.elwatan.com